Les actions européennes ont perdu 1,5 % au cours de la troisième semaine d‘aoàt, il s‘agit de la plus forte baisse depuis février.
Les grands indices sont encore tourmentés par les inquiétudes liées aux signes d‘affaiblissement de la croissance, à la hausse des cas de contamination au covid 19 et à l‘éventualité d‘une diminution du soutien monétaire de la réserve fédérale américaine (fed).
Pékin continue de déstabiliser la bourse après la notification d‘une éventuelle régulation dans l‘industrie des alcools en chine.
Le CAC 40 a terminé en hausse de 20 points, soit 0,3 %, à 6 626 vendredi, une hausse timide après la pire séance de l‘indice boursier franà§ais depuis un mois.
Le rebond du marché parisien est intervenu après que le président de la Fed de Dallas, Robert Kaplan, l‘un des faucons de la banque centrale américaine, a déclaré qu‘il pourrait revoir sa décision sur la baisse des taux si le variant delta devait encore entraà®ner un ralentissement de la croissance économique.
En bas de l‘indice, les actions de pernod ricard ont chuté de 1,1 % à la suite d‘informations selon lesquelles les régulateurs du marché chinois tiendraient une réunion pour discuter de la réglementation du secteur des spiritueux.
Malgré tout, l‘indice CAC 40 a terminé la semaine en baisse de 3,9 %, il s‘agit de sa pire performance hebdomadaire depuis la fin du mois d‘octobre de l‘année dernière.
L‘indice paneuropéen Stoxx 600 a progressé de 0,3 %, se remettant partiellement de la chute de 1,5 % enregistrée lors de la séance précédente, la pire depuis un mois.
Le DAX 30 a clôturé en hausse de 0,2 % vendredi, mais a perdu 1,1 % sur la semaine.
Du côté des valeurs, les valeurs défensives comme Engie, carrefour, Orange et vivendi figurent parmi les plus fortes hausses.
A l‘inverse, pernod ricard et remy cointreau accusent les plus forts replis après l‘annonce de la Chine sur le secteur des spiritueux.
En Europe, le secteur de l‘automobile est resté sous pression, car on s‘attend à de nouvelles réductions de la production en raison d‘un goulot d‘étranglement dans l‘approvisionnement en semi-conducteurs.
Le supermarché britannique Morrisons a accepté une offre de rachat d‘une valeur de 7 milliards de livres sterling de la part du groupe américain de capital-investissement Clayton, Dubilier et Rice.
Sur le front des indicateurs, les prix à la production dans la première économie d‘Europe ont progressé de 10,4% en juillet sur une année.
Ils étaient prévus en progression de 9,2%, après 8,5% en juin.
La semaine prochaine, l‘attention des investisseurs sera tournée vers la conférence annuelle de Jackson Hole, au cours de laquelle la Réserve fédérale américaine devrait annoncer le calendrier de la réduction progressive de son programme d‘achat d‘obligations.
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