Nouvelle séance boursière en négatif ce mercredi, dans un contexte d‘inquiétudes persistantes quant à l‘impact du variant delta sur la croissance mondiale et alors que les craintes autour d‘un tapering s‘intensifient à l‘orée de la réunion de la banque centrale européenne.
Les achats du PEPP pourraient tomber à 60 milliards d‘euros par mois, contre 80 milliards actuellement, avant une nouvelle baisse au début de l‘année prochaine et la fin du programme en mars.
L‘un des responsables de l‘institution estime même qu‘un relèvement des taux et la diminution des liquidités pourrait intervenir plus tôt qu‘attendu si les pressions sur les cours venaient à continuer.
À la bourse de paris, le cac 40 a clôturé en baisse de 0,85% à 6668,89 points.
Le Footsie britannique s‘est replié de 0,67% et le Dax Allemand de 1,47%.
L‘indice eurostoxx 50 a abandonné 1,13% et le ftseurofirst 300 0,96%.
Le stoxx 600 a fléchi de 1,06%, à un plus bas d‘environ trois semaines.
Du côté des valeurs, Sanofi (-2,48%) a accepté d‘acheter son homologue américain Kadmon pour 1,9 milliard de dollars, tandis que l‘entreprise technologique britannique Smiths Group va vendre son unité médicale à UICU Medical pour 2,4 milliards de dollars.
A l‘opposé, Engie a progressé de 1,18% et pris la tête de l‘indice parisien.
Son entité de services techniques equans intéresse bouygues.
Le groupe a déposé une offre non engageante autour de l‘énergéticien, en ajoutant que le financement de la transaction ne nécessiterait pas d‘augmentation de capital.
Stellantis chute de 2,8%.
Le chinois Dongfeng Motor a vendu 1,15% du capital du constructeur automobile pour un montant de 600,4 millions d‘euros, au prix de 16,65 euros par action, soit une décote de 2,6% par rapport au prix de clôture de mardi qui était affiché à 17,10 euros.
Interparfums a chuté de 4,92% en raison de prévisions décevantes.
Sur le front des indicateurs, en France, le déficit de la balance commerciale est à l‘équilibre depuis avril 2021 après avoir fortement progressé depuis le premier janvier.
Il s‘affiche en juillet à 6,6 milliards d‘euros, un seuil bien au-dessus de celui constaté en moyenne en 2019 (4,9 milliards).
En cumul sur douze mois glissants, le déficit s‘affiche à la barre importante d‘environ 68 milliards d‘euros.
Ce soir à partir de 20h00 aura lieu, la publication du livre beige de la Fed américaine donnera de son côté aux opérateurs de nouvelles indications macroéconomiques et alimentera le débat dans le cadre du sommet du FOMC les 21 et 22 septembre.
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