Les Bourses européennes ont clôturé sur une note mitigée mercredi après les déclarations jugées rassurantes de la Fed, les investisseurs adoptant également une approche attentiste à la publication de nouveaux résultats du 2ème trimestre, tandis que les préoccupations concernant l'inflation et la pandémie ont occupé l'arrière-plan.
En ce jour férié de la Fête nationale, la Bourse de Paris a terminé à l'équilibre mercredi, après avoir passé une grande partie de la journée dans le rouge avant que les opérateurs ne soient rassurés par les commentaires prudents du président de la Banque centrale américaine (Fed) sur le soutien de la politique monétaire à l'économie et le caractère transitoire de l'envol de l'inflation.
En effet, dans un communiqué écrit à l'occasion de l'audition par une commission de la Chambre américaine des représentants, le président de la banque centrale américaine a indiqué que le marché du travail américain était "encore loin" d'avoir insrcit les progrès que la Fed considère nécessaires pour lui permettre de baisser ses soutiens à léconomie et a ajouté que l'inflation, actuellement élevée, devrait baisser dans quelques mois.
A la clôture, l'indice vedette CAC 40 a cédé 0,09 point à 6558,38 points, dans un volume d'échanges faible en raison du 14-Juillet.
La veille, il avait aussi terminé stable à -0,01%.
À Londres, le FTSE 100, pénalisé par l'appréciation de la livre sterling, a reculé de 0,47% tandis qu'à Francfort le Dax a terminé pratiquement à l'équilibre.
L'indice EuroStoxx 50 a progressé de 0,12% mais le FTSEurofirst 300 affiche en clôture un repli de 0,07% et le Stoxx 600 une baisse symbolique de 0,09%.
Au moment de la clôture en Europe, la bourse de New York avait effacé une grande partie de la hausse du début de journée, le Dow Jones perdait 0,10% tandis que le Standard & Poor's 500 et le Nasdaq Composite étaient pratiquement stable.
Le S&P-500 avait inscrit peu après l'ouverture un nouveau sommet à 4393 points.
Du côté des valeurs, Esker a bondi de 3,7 % après que l'éditeur de solutions logicielles a relevé ses prévisions de croissance organique pour 2021 à 17 %, contre 16 % précédemment, et a affiché des niveaux de croissance record de ses revenus au deuxième et au premier trimestre.
STMicroelectronics a grimpé de 2,3 %, après qu'Apple a demandé à ses producteurs d'augmenter les niveaux de production de 20 % par rapport à l'année dernière pour atteindre 90 millions d'unités de son prochain iPhone.
Les actions du secteur minier profitent de l'inflation, le titre ArcelorMittal affichait la plus forte hausse de l'indice CAC 40, en hausse de 2,45% à 26,37 euros, Aperam a pris 1,38% à 47,08 euros et Eramet a terminé en hausse de 0,71% à 63,65 euros.
A l'inverse le secteur de la construction pénalisé par la progression des prix des matières premières cédait du terrain avec Vinci qui a clôturé en forte baisse de -1,51% à 90,03 euros, occupait la dernière position de l'indice CAC 40.
Bouygues a perdu 1,21% à 31,80 euros.
Sur le front des indicateurs, les prix à la production (PPI) aux USA ont été supérieurs aux attentes, l'indice PPI a progressé de 1,0% en juin par rapport à mai et de 7,3% sur un an, il s'agit de la plus forte hausse depuis novembre 2010.
Dans la zone euro, la production industrielle en mai a affiché une baisse plus marquée qu'anticipé, atteignant 1,0% par rapport à avril et 20,5% par rapport à mai 2020.
Au Royaume-Uni, ce sont les prix à la consommation qui ont progressé plus qu'anticipé, de 2,5% sur un an au mois de juin, il s'agit de l'inflation la plus forte enregistrée depuis août 2018.
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