En Europe, les marchés ont clôturé dans le désordre jeudi mais bien au-dessus de leurs plus bas du début de journée, le sursaut du nasdaq américain, ayant aidé les investisseurs à reprendre du terrain dans l‘après-midi malgré les commentaires de la FED qui avaient un peu refroidi l‘ambiance en matinée.
Hier, conformément aux anticipations des marchés, la FED a maintenu sa politique monétaire inchangée, mais ses nouvelles prévisions ont montré qu‘elle devrait commencer à augmenter ses taux directeurs.
En effet, la banque centrale américaine a adopté un ton plus ferme sur le devenir de sa politique monétaire et envisage de relever ses taux d‘intérêt dès 2023, et non en 2024 comme les opérateurs s‘y attendaient.
Dans ce contexte, les taux à 10 ans américains ont réagi en se tendant à 1,58%, avant de revenir près de 1,50% en fin de séance.
Les actions bancaires ont profité de cette annonce et soutenu le Cac 40.
À la bourse de paris, le CAC 40 , qui a baissé jusqu‘à 0,31%, affiche ainsi en séance un bond de 0,21% à 13,61 points à 6666 points qui porte à plus de 20% sa hausse depuis le 1er janvier.
A Londres, le ftse 100 s‘est replié de 0,44% mais à francfort, le DAX a gagné 0,11%.
L‘indice eurostoxx 50 a clôturé sur un gain de 0,15% bien que le ftseurofirst 300 abandonnait 0,07% et le stoxx 600 0,12%.
Du côté des valeurs, la hausse des rendements obligataires a profité aux valeurs bancaires, l‘indice européen Stoxx 600 a gagné environ 1%.
BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale ont progressé entre 0,38% et 1,02%.
Sur le front des indicateurs, l‘inflation annualisée en Europe s‘est affichée à 2% au mois de mai, à en croire les chiffres définitifs publiés par eurostat.
Elle reste ainsi conforme aux premières estimations, à l‘issue d‘une inflation de 1,6% en avril.
L‘inflation core, c‘est-à-dire ajustée des éléments les plus erratiques tels que l‘alimentation et les énergies, s‘affiche à 1%, contre une première estimation à 0,9% (0,7% en avril).
Aux USA, 412 000 inscriptions au chômage ont été constatées durant la semaine du 12 juin, à comparer avec une moyenne des prévisions des analystes reuters de 359 000 et 375 000, la semaine précédente, chiffre révisé de 376 000.
L‘indice manufacturier de la banque centrale américaine de philadelphie s‘est affiché à 30,7 en juin, contre une moyenne des prévisions des analystes reuters de 31 et 31,5 en mai.
Pendant la fermeture des marchés sur le continent, la bourse de new york évoluait elle aussi en ordre dispersé, l‘indice phare perdait environ 0,50% mais le standard et poor‘s 500 était pratiquement stable et l‘indice des valeurs technologiques reprenait près de 1%, effaà§ant l‘intégralité de ses moins values des deux dernières séances.
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