La bourse de Paris a ouvert en repli mercredi (-0,55%) sous les 5,600 points, dans un climat affecté par les tensions commerciales sino-américaines mais aussi par le flou entourant le Brexit et l'incertitude politique aux Etats-Unis.
A 09H00, l'indice CAC 40 perdait 29,83 points à 5,598,50 points.
La veille, la cote parisienne avait fini stable (-0,04%).
Les actions asiatiques sont en baisse dans le cadre de l'enquête sur la destitution de Trump
Les actions de la région Asie-Pacifique ont fini dans le rouge, après les pertes subies du jour au lendemain à wall street après que le président Pelosi eut annoncé que la Chambre des représentants ouvrirait une enquête officielle sur la destitution du président Trump.
Mardi, le président Trump a répondu en déclarant qu'il allait libérer " l'appel téléphonique complet, entièrement déclassifié et non censuré " avec le président ukrainien Zelensky, après avoir appris plus tôt cette année que Trump avait fait pression sur Zelensky pour qu'il enquête sur le candidat démocrate Biden.
En outre, la reprise des inquiétudes commerciales après que le président Trump a déclaré qu'il n'accepterait pas un "mauvais accord" avec la Chine a pesé sur le sentiment.
Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a répondu en déclarant que les deux puissances économiques devraient coopérer dans leur intérêt mutuel ainsi que celui du reste du monde.
Le Shanghai Composite a perdu 26 points, ou 0,9 %, à 2959 ; le Kospi a perdu 28 points, ou 1,3 %, à 2073 ; et le S§P/ASX 200 a perdu 39 points, ou 0,6 %, à 6710.
Japon : La bourse de Tokyo a fini en baisse mercredi, affectée à son tour par l'ouverture d'une enquête en vue de la destitution de Donald Trump et par un regain d'inquiétude dans le volet commercial USA-Chine.
L'indice nikkei a perdu 0,36% à 22,020,15 points, après avoir touché en séance un plus bas d'une semaine à 21,906 points, et le Topix, plus large, a cédé 0,8% à 1,620,08 points.
La présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, a annoncé mardi l'ouverture d'une enquête pour 'impeachment' (mise en accusation) à l'encontre de Donald Trump, estimant que le locataire de la Maison blanche avait abusé de son pouvoir pour solliciter l'aide de l'Ukraine afin de salir le nom de son rival démocrate Joe Biden.
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