Etats-Unis : wall street a ouvert globalement en hausse mercredi matin, marquant un rebond après son net repli de la veille, les investisseurs effectuant quelques timides rachats à bon compte.
Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats futurs sur les indices américains avancent de 0,2% à 0,4%, annonçant un début de séance plutôt favorable.
Cette ouverture positive fait suite au lourd repli de la veille (-1,2% en moyenne), dû aux déclarations du nouveau président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, devant le Congrès américain.
A en croire l'analyse du patron de la Fed, l'économie américaine serait devenue suffisamment vigoureuse pour encaisser quatre relèvements de taux d'intérêt cette année.
'Ses déclarations ont assommé le S§P 500 hier, mais l'indice de référence des gérants devrait retrouver du support autour de sa moyenne mobile à 50 jours', assure un analyste technique.
C'est l'un des moteurs de la hausse de wall street : la réforme fiscale de Donald Trump.
Mais que vont faire les entreprises de cette manne La réponse pourrait bien être moins favorable que prévu pour les marchés.
Une heure après l'ouverture, le Dow Jones progresse de 0,6% à 25,553 points, tandis que le nasdaq composite prend 0,6% à 7376,4 points.
'On repart de l'avant après les dernières statistiques concernant la croissance et l'inflation', commente un opérateur basé Outre-Atlantique.
Les intervenants ont pris connaissance ce matin d'une révision en baisse de la croissance des Etats-Unis, à 2,5% en rythme annualisé au quatrième trimestre.
Zone euro : Les bourses européennes retrouvent leurs équilibres (-0,1% à Francfort, mais 0,1% à Paris et à Londres), aidés par une ouverture en léger rebond de wall street au lendemain d'une intervention du nouveau président de la Fed jugée finalement décevante.
'Les investisseurs ont interprété son discours optimiste sur la croissance comme un signal qu'il envisage quatre hausses des taux directeurs cette année au lieu des trois qui apparaissaient sur le dot chart publié décembre dernier', rappelle Aurel BGC.
'Ses déclarations ont assommé le S§P 500 hier, mais l'indice de référence des gérants devrait retrouver du support autour de sa moyenne mobile à 50 jours', assure toutefois un analyste technique ce mercredi.
Au plan des statistiques, les opérateurs ont pris connaissance d'une révision en baisse de la croissance américaine, à 2,5% en rythme annualisé au quatrième trimestre 2017, et d'une estimation de l'inflation en zone euro à 1,2% en février.
Parmi les publications, les opérateurs saluent Bekaert ( 8,2% à Bruxelles), Melia Hotels ( 10,2% à Madrid) et Ahold Delhaize ( 3,1% à Amsterdam), mais délaissent Bayer (-2% à Francfort) et Solvay (-3,1% à Bruxelles).
Les bourses européennes ont presque toutes terminé mercredi dans le rouge, se montrant attentistes alors que wall street hésitait sur la direction à prendre.
France : À Paris, le CAC 40 a terminé en baisse de 0,44% à 5,320,49 points.
Le footsie britannique a perdu 0,69% et le Dax allemand a abandonné 0,44%.
Suisse : La bourse suisse a terminé mercredi en nette baisse, s'enfonçant davantage dans le rouge en fin de séance après une journée passée en territoire négatif.
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