Les marchés européens ont clôturé dans le désordre vendredi, le sommet extraordinaire à bruxelles sur le plan de relance économique de la zone euro incitant les intervenants à la défiance.
En effet, les dirigeants de l'union européenne se sont retrouvés physiquement vendredi à bruxelles pour la première fois depuis le début de l'épidémie liée au coronavirus afin de tenter de se mettre d'accord sur un ambitieux plan de relance de 750 milliards d'euros.
Suite à des divergences de vues persistantes, la chancelière allemande, angela merkel, a annoncé qu'il fallait s'attendre à des négociations "très, très difficiles" et le premier ministre néerlandais a dit son inquiétude sur la probabilité d'un accord à l'issue de ce sommet deux jours.
Dans ce contexte, la bourse de paris a joué la carte de la prudence alors que les 27 sont réunis à Bruxelles pour débattre du plan de relance de la Commission européenne.
A la clôture, le Cac 40 cède 0,31 %, mais il préserve les 5000 points.
Le footsie britannique a pris 0,63% et le dax allemand a acquis 0,35%, porté par daimler.
L'indice eurostoxx 50 a fini à l'équilibre, le stoxx 600 a avancé de 0,16% et le ftseurofirst 300 de 0,18%.
Du côté des statistiques du jour, le nombre de permis de construire, censé préfigurer les mises en chantier futures, a progressé de 2,1% à 1241000, un niveau toutefois inférieur à l'estimation moyenne des économistes, qui était de 1,3 million.
L'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan a été mesuré à 73,2 points en estimation préliminaire au mois de juillet.
Les économistes l'anticipaient pour leur part, en moyenne, à 79 points : l'indice 'Umich' est donc en baisse par rapport à son niveau affiché au titre du mois de juin, qui était de 78,1.
Sur le front des valeurs, le secteur du transport et du tourisme a perdu 1,12%, avec les baisses les plus importantes pour les compagnies aériennes.
Le secteur automobile a pris 1,55%, porté par Daimler ( 4,42%), cette forte hausse intervient alors que le constructeur automobile allemand a annoncé qu'il ferait état d'une perte d'exploitation de l'ordre de 1,68 milliard d'euros au deuxième trimestre, un montant moindre que ce qu'anticipaient les analystes.
Au moment de la clôture européenne, wall street fait également grise mine, le Dow Jones et le nasdaq composite oscillant autour de l’équilibre, tiraillé entre les craintes de perturbations économiques dues à la pandémie et les espoirs de nouvelles mesures de relance aux Etats-Unis.
Plus de 77,000 nouveaux cas de contamination au coronavirus ont été recensés dans le pays au cours des 24 dernières heures, un niveau inégalé.
Netflix perdait 6,96% après avoir dit jeudi anticiper un recrutement moindre qu'attendu de nouveaux abonnés au troisième trimestre.
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