Après un début de séance prometteur, les marchés européens ont terminé la journée en territoire négatif, à l'exception notable du FTSE 100, qui a enregistré une hausse de 0,64%.

Cette tendance à la baisse a été largement influencée par l'annonce de la Chine, qui a décidé d'augmenter ses droits de douane sur les produits américains à 125%, contre 84% précédemment.
Cette mesure, qui entrera en vigueur le 12 avril, est une réponse directe à la décision du président américain Donald Trump d'augmenter les prélèvements sur les importations chinoises à 145% la veille.
Dans un effort pour favoriser le dialogue, l'Union européenne a temporairement suspendu ses droits de douane de rétorsion pour une période de 90 jours, reflétant ainsi la volonté de Washington de désamorcer les tensions commerciales.
Les marchés européens clôturent en baisse, la Chine intensifie ses droits de douane sur les produits américains
Le CAC 40 a clôturé en baisse de 0,30%, atteignant 7104,80 points, et a enregistré une perte de 2,34% sur la semaine.
Les indices STOXX 50 et STOXX 600 ont également connu des baisses, respectivement de 0,6% et 0,2%.
Sur la semaine, ces deux indices de référence ont affiché des pertes de 2% et 2,1%.
Sur le front des entreprises, les actions de Novartis ont progressé de 2,5% après l'annonce d'un investissement de 23 milliards de dollars aux États-Unis, soulignant l'engagement de la société dans le marché américain.
En revanche, Stellantis a subi une chute de 3,8% à la suite d'un rapport indiquant une baisse de 9% de ses livraisons de véhicules au premier trimestre.
Le constructeur automobile a attribué cette baisse à des problèmes de production en Amérique du Nord, exacerbés par une période prolongée de vacances en janvier, ainsi qu'à des défis liés à la transition vers de nouveaux produits en Europe.
En France, Stellantis a enregistré la plus forte baisse du CAC 40, se négociant à 7,6650 euros avec un repli de -3,91%.
À l'inverse, Rubis a connu une forte hausse de 6,96%, atteignant 24,90 euros, après avoir reçu une notification de franchissement de seuils statutaires, indiquant que l'homme d'affaires Patrick Molis avait accru sa participation au capital de l'entreprise à plus de 9%.
Dans l'actualité des sociétés, la Société Générale a annoncé que son conseil d'administration avait choisi William Connelly pour prendre la présidence à partir de l'assemblée générale du 27 mai 2026, sous réserve de son renouvellement comme administrateur lors de l'AG du 20 mai 2025.
Sur le plan macroéconomique, le taux d'inflation en Allemagne a été confirmé à 2,2% en mars 2025, selon des données préliminaires de Destatis.
En termes de données harmonisées, permettant la comparaison avec d'autres pays européens, l'inflation a été confirmée à 2,3% pour le même mois.
La séance du jour à Wall street
Les marchés américains sont en légère baisse, influencés par la réaction de la Chine qui impose des droits de douane de 125% sur les produits américains à partir du 12 avril.
Malgré cela, Morgan Stanley et JPMorgan ont annoncé des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, grâce à un dynamisme dans le courtage d'actions.
Au moment de la clôture des marchés en Europe, le S&P500 perdait 0,55% et le Nasdaq 0,45%.
Les taux américains augmentaient d'environ 10 points de base, tandis que le dollar continue de baisser.
Concernant les entreprises, JPMorgan a enregistré un bénéfice net de 14,64 milliards de dollars, dépassant les attentes, tandis que Morgan Stanley a vu son bénéfice net grimper de 26% à 4,315 milliards de dollars.
Tesla a suspendu les commandes de ses modèles Model S et X en Chine en raison des nouvelles taxes, et Wells Fargo a annoncé des bénéfices trimestriels meilleurs que prévu, bien que ses revenus aient baissé.
Les chiffres économiques montrent une hausse des prix à la production aux États-Unis.
Les prix à la production ont augmenté de 2,7% en février en rythme annuel, bien en dessous des attentes de 3,3%.
En rythme mensuel, ils ont enregistré une baisse de 0,4%, alors qu'une légère hausse de 0,2% était anticipée.
En version core, les prix à la production ont reculé de 0,1% contre une hausse de 0,3% attendue, et ont progressé de 3,3% sur un an, contre 3,6% anticipés.
Enfin, l'indice de confiance des consommateurs de l'université du Michigan a chuté à 50,8 en avril, contre 57 en mars, alors qu'il était prévu à 54.
Les anticipations d'inflation à 12 mois et sur cinq ans se sont élevées à 6,7% et 4,4% respectivement, contre 5% et 4,1% en mars, signalant des préoccupations croissantes concernant l'inflation future.
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