La bourse de New York a terminé dans le rouge mardi, fragilisée à son retour de week-end prolongé par les craintes liées à la propagation d'un virus asiatique, par l'abaissement des prévisions de croissance du FMI ainsi que par les nouveaux déboires de Boeing.
Les actions américaines clôturent en baisse
wall street a fermé dans le rouge mardi, alors que les Centers for Disease Control and Prevention ont confirmé l'apparition du premier cas de coronavirus aux Etats-Unis.
La propagation rapide chez l'homme d'un dangereux virus de type pneumoniale a suscité des craintes en Chine centrale, alimentant également les craintes que la maladie ne se propage rapidement à travers l'Asie alors que des millions de personnes voyagent pour les vacances annuelles du Nouvel An lunaire.
Les actions des hôtels et des compagnies aériennes ont coulé pendant la session.
Le Dow Jones a reculé de 0,52% à 29196,04 points.
Le nasdaq, à forte coloration technologique, a lâché 0,19% à 9370,81 points tandis que l'indice élargi S§P 500 a cédé 0,27% pour terminer à 3320,79 points.
Les acteurs du marché, qui avaient fait grimper les indices à des niveaux inédits la semaine dernière, ont été rattrapés par plusieurs préoccupations mardi matin, à leur retour d'un week-end prolongé par un jour férié aux Etats-Unis lundi.
Tesla se distingue une nouvelle fois sur les marchés actions américains, où le titre bondit de 6,53% à 543,67 dollars.
Le constructeur de véhicules électriques flirte ainsi avec les 100 milliards de dollars de capitalisation, devançant largement les constructeurs historiques que sont General Motors ou Ford.
Les actions européennes en baisse en raison de la crainte du virus chinois
Les marchés boursiers européens ont clôturé à la baisse mardi, les investisseurs se précipitant sur les valeurs refuges, en raison des inquiétudes croissantes quant à l'impact potentiel d'une épidémie de virus en Chine.
La demande de services de consommation, à savoir les voyages, devrait être la plus touchée à l'approche des vacances du Nouvel An lunaire, après que les autorités chinoises ont confirmé que le coronavirus pouvait se propager par contact humain.
Sur le front commercial, les doutes quant aux progrès des échanges commerciaux entre les Etats-Unis et la Chine en 2020 ont refait surface, alors qu'il est possible qu'un accord commercial de phase 2 ne supprime pas tous les droits de douane.
Le FTSE 100 a perdu 41 points, soit 0,5 %, pour s'établir à 7 611 ; le CAC 40 a reculé de 33 points, soit 0,5 %, pour s'établir à 6 046 ; le FTSE MIB a perdu 157 points, soit 0,7 %, pour s'établir à 23 845 ; et l'IBEX 35 a perdu 48 points, soit 0,5 %, pour s'établir à 9 611, tandis que le DAX 30 a pratiquement stagné à 13 556.
Les valeurs du luxe, particulièrement dépendantes de la croissance en Chine et à Hong Kong, ont été nettement pénalisées: Kering, LVMH et Hermès ont perdu entre 2,07% et 1,09%, parmi les plus fortes baisses du CAC 40.
Les compagnies aériennes ont également fait les frais des inquiétudes sur la propagation du coronavirus, qui semble pouvoir se transmettre entre humains ce qui pourrait limiter les déplacements en Asie à quelques jours du Nouvel An chinois.
Lufthansa a reculé de 3,38% et IAG, propriétaire de British Airways, de 2,95%.
A Paris, Air France-KLM a cédé 2,61%.
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