Wall Street a clôturé dans le vert jeudi, le Dow Jones et le S&P 500 ayant enregistré de nouveaux records, après que les mesures de relance budgétaire ont finalement été adoptées.
S
ur le plan politique, le président Joe Biden a signé jeudi après-midi le plan de soutien à l‘économie d‘un montant de 1 900 milliards de dollars, les républicains le qualifiant d‘inapte pour le moment, alors que les vaccinations contre le Covid-19 reprennent et que de plus en plus d‘États s‘acheminent vers la réouverture de leur économie.
Sur le plan macroéconomique, les demandes hebdomadaires d‘allocations de chômage au cours de la semaine qui s‘est terminée le 6 mars ont atteint un total de 712 000 ajusté des variations saisonnières, ce qui est inférieur à l‘estimation des analystes.
Au même moment, les rendements du Trésor US à 10 ans ont augmenté de moins d‘un point de base à 1,53 %.
Des entreprises comme Goldman Sachs s‘attendent à ce qu‘il continue d‘augmenter à 1,9% d‘ici la fin de l‘année, une prévision partagée par de nombreux analystes.
Du côté des matières premières, les prix du pétrole WTI ont bondi de 2,5 % à 66 dollars le baril.
A la clôture, le Dow Jones a gagné 188 points ou 0,6 % à 32 486.
Le S&P 500 a progressé de 41 points, soit 1% à 3939 et le nasdaq a fait un bond de 330 points ou 2,5 % à 13 399.
Les marchés Européens rassurés par l‘emploi US, la BCE et l‘obligataire
Les marchés Européens ont clôturé en progression jeudi, bénéficiant de l‘attrait des investisseurs pour le risque, après les publications de la bce et un recul plus prononcé que prévu des inscriptions au chômage de l‘autre côté de l‘atlantique.
Les marchés Européens ont également profité de la hausse des cours des hydrocarbures, de la baisse des emprunts d‘états et de l‘adoption du plan de soutien américain.
À la bourse de paris, l‘indice vedette a pris 0,72%, soit 43,21 points à 6033,76 points, il s‘agit de la meilleure fermeture depuis le 21 février 2020.
Le CAC40 GR pulvérise un nouveau record absolu à plus 16794.
Record absolu également pour le DAX à près de 14600Pts.
A Londres, le ftse 100 a gagné 0,12%.
L‘indice eurostoxx 50 a terminé sur une hausse de 0,67%, le ftseurofirst 300 de 0,47% et le stoxx 600 de 0,49%.
Ce dernier est désormais à moins de 2,5% de son plus haut historique du 19 février de l‘an dernier.
Pendant la fermeture des marchés dans la zone euro, la bourse de new york accélérait à la hausse, l‘indice phare et le standard et poor‘s 500 s‘adjugeant respectivement environ 1% et 1,5% après avoir inscrit chacun un niveau inégalé alors que l‘indice des valeurs technologiques prenait 2,45%.
Sur le front des sociétés, les cycliques, et notamment les valeurs liées aux ressources de base, ont été très recherchées, comme par exemple
ArcelorMittal qui a gagné 4,68%.
Le secteur technologique a, lui aussi, progressé, porté par la détente du rendement de l‘emprunt US à 10 ans à 1,49%.
STMicroelectronics a fini en hausse de 3,98%, Soitec de 2,16% et Worldline de 4,46%.
Egalement recherché par les traders, le titre EDF a fait un bond de 10,92%.
Les négociations sur la réforme du nucléaire français entre Paris et Bruxelles ainsi que la réorganisation de l‘entreprise entrent dans leur phase finale, avec une possible conclusion à la fin du mois de mars, rapporte Reuters.
A l‘inverse JCDecaux terminé en repli de -4,76%.
La BCE va accélérer ses achats face à la hausse des rendements
sans surprise, l‘institution monétaire présidée par Christine Lagarde a maintenu en l‘état ses taux directeurs et différents programmes d‘achats d‘actifs, mais le rythme de ses achats va s‘accélérer à partir du deuxième trimestre 2021.
La banque centrale européenne a soulagé les intervenants en promettant une accélération des achats d‘actifs réalisés dans le cadre de son programme d‘achats d‘urgence en raison de la crise sanitaire (pepp), même si le total de celui-ci reste stable à 1850 milliards d‘euros.
Cet arbitrage veille à freiner la remontée des rendements des obligations d‘état en Europe, affichant ainsi sa volonté de contribuer à une reprise économique qui débute à peine.
Pour les investisseurs, cette décision est le signe de la volonté de la BCE de maintenir des conditions de financement favorables, sans céder à la panique, ce qui est le signe d‘une politique accommodante, favorable aux marchés d‘actions.
La BCE a également relevé ses prévisions d‘inflation à 1,5% pour 2021 et 1,2% pour 2022, en raison de facteurs temporaires et de la hausse des prix de l‘énergie, mais celles-ci restent loin de l‘objectif proche de 2% visé par l‘institution.
0 Commentaire