Les marchés boursiers de la région Asie-Pacifique ont chuté jeudi, alors que les dernières statistiques sur le taux d‘inflation US a atteint son plus haut niveau depuis 2008.
Les facteurs témoignant d‘un probable sursaut de l‘inflation de l‘autre côté de l‘atlantique ont participé à faire chuter les marchés mondiaux ces derniers jours, renforà§ant l‘inquiétude d‘une normalisation plus rapide que prévu de la politique monétaire de la fed.
Dans ce contexte de craintes d‘une inflation et alors que la région Asie-Pacifique est confrontée à une résurgence des cas de COVID-19 et à la menace de nouvelles mesures de confinement, les banques centrales Asiatiques se trouvent dans une situation o๠il leur serait risqué de relever les taux dans l‘immédiat.
Dans cec contexte, le marché boursier japonais a terminé en forte baisse jeudi, l‘indice phare de la bourse de tokyo étant revenu à son niveau le plus bas depuis le début de l‘année.
A la clôture, l‘indice nikkei a abandonné 2,49% à 27448,01 points et le topix , plus large, a perdu 1,51% à 1849,51 points.
En Chine, les marchés ont été impactés par la baisse plus forte que prévu du montant des nouveaux prêts bancaires libellés en yuan en avril et par les tensions diplomatiques entre Pékin et les Etats-Unis, particulièrement sur le problème lié à la répression au Xinjiang.
Sur les marchés boursiers chinois, l‘indice CSI 300 des grandes capitalisations a chuté de 1,02% et l‘indice Composite de Shanghai de 0,96%.
L‘Europe chute après la clôture négative de wall street, les inquiétudes sur l‘inflation renvoient le Cac 40 sous la barre des 6200 points
Les marchés européens baissent fortement jeudi quelques minutes après les premiers échanges, rattrapés par la crainte que l‘inflation croissante n‘incite les banques centrales à resserrer leur politique monétaire plus tôt que prévu.
Le rapport sur les prix à la consommation aux USA a montré que le taux d‘inflation a bondi en avril pour atteindre son plus haut niveau depuis septembre 2008, tandis qu‘en Europe, les prix à la consommation allemands ont connu leur plus forte hausse depuis avril 2019, et l‘inflation en France a atteint son plus haut niveau depuis 14 mois.
La réaction sur le marché des taux a été rapide, le taux US à dix ans a terminé sur un sommet de six semaines suite à l‘inquiétude d‘une surchauffe de l‘économie américiane.
A la bourse de paris, l‘indice vedette perd environ 1,70% à 6168 points vers 10h15 (France).
À francfort, le dax cède près de 2% et à Londres, le FTSE abandonne 1,6%.
L‘indice eurostoxx 50 se repli de 2%, le ftseurofirst 300 de 1,3% et le stoxx 600 de 1,5%.
L‘indice des cours à la demande américain (cpi) est monté de 0,8% en avril et accuse sur un an un gain de 4,2%, la plus élevée enregistrée depuis 2008, des responsables de la banque centrale américaine ont rapidement minimisé l‘impact de ses chiffres, le vice-président de la fed, richard clarida, déclarant que les mesures de soutien seraient encore nécessaires à le rachat pendant un certain temps.
Du côté des valeurs, les actionnaires du groupe Atos ont rejeté ont rejeté lors de leur assemblée générale la résolution approuvant les comptes consolidés, qui faisaient l‘objet de réserves des commissaires aux comptes, selon le compte-rendu publié sur le site de l‘entreprise.
ArcelorMittal baisse de 3,4%, impacté par la baisse des contrats futures sur minerai de fer en Chine.
Grandes gagnantes de la séance boursière de la veille, les banques repartent à la baisse.
BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale perdant entre 2% et 2,6%.
CNP Assurances perd plus de 3%.
L‘assureur a fait état d‘une hausse de 14,6% de son chiffre d‘affaires, et d‘un bénéfice net en légère progression sur les trois premiers mois.
Durant la séance, les regards des opérateurs seront à nouveau fixés vers les usa , pour les prix à la production et l‘allocution du gouverneur de la banque centrale américaine christopher wallace sur l‘économie des états-unis.
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