Dans le sillage du rally boursier mondial, l'indice nikkei de la bourse de tokyo a clôturé en progression de 0,91%, à son plus haut niveau depuis novembre 1991, à l'opposé, les marchés chinois ont évolué en territoire négatif, ébranlés par la baisse des compartiments de la santé et de la consommation, l'indice composite du marché de shanghai a baissé de 0,24% et le csi 300, le Csi300 a terminé quasiment inchangé.
Le sentiment de marché a également été stimulé par le rapport de la Réserve fédérale américaine, dans lequel l'institution indique être prête à faire plus si nécessaire pour soutenir l'économie en maintenant les taux d'intérêt à un niveau record près de zéro.
Sur le plan politique, l'écart reste serré entre joe biden et le président des etats-unis dans plusieurs états encore en suspens, même si le premier conserve un léger avantage.
Le gagnant n'a pas encore été désigné au nevada, en géorgie, en caroline du nord et en pennsylvanie.
Le dénouement pourrait ne pas intervenir avant ce week-end, d'autant que le chef du gouvernement sortant a multiplié les recours juridiques.
Ailleurs dans le monde, le new york post rapporte que vladimir poutine prévoit de se retirer en 2021 pour des raisons de santé.
En europe les marchés ont ouvert en recul vendredi, dans un contexte de prises de bénéfices après cinq séances de hausse d'affilée pendant lesquelles les acteurs du marché sont parvenus faire fi de l'incertitude sur l'élection présidentielle us et de la détérioration de la conjoncture sanitaire.
C'est la première fois depuis un an que l'indice vedette de la bourse de Paris parvient à signer cinq séances consécutives de hausse.
Après une hausse de 9% en cinq jours, son meilleur score depuis début juin (+10,7%), la bourse de paris marque une pause ce vendredi.
A 09H00, l'indice CAC 40 se repliait de 19,73 points à 4964,26 points.
La veille, la place parisienne avait fini en hausse de 1,24%.
Du côté des actions, Jcdecaux a accusé une chute organique de son chiffre d'affaires de 37,9% au troisième trimestre, moins soutenu qu'au deuxième trimestre.
Le titre Scor a signalé que le coût estimé de la crise sanitaire sur son budget à fin septembre était de 507 millions d'euros.
Natixis, dont le résultat net a dévissé de 91% au troisième trimestre, a dévoilé vouloir sortir du capital de sa filiale de gestion h2o dont l'établissement financier détient 50,01% du capital et repositionner ses activités de dérivés.
Déjà impacté en 2019 par d'importantes sorties de capitaux liées à des craintes sur la liquidité de son portefeuille, la société h2o a été dans l'obligation de suspendre fin août à la demande de l'autorité des marchés actions, les souscriptions et les demandes de rachat de parts de plusieurs de ses fonds.
Sur le front des indcateurs, la production industrielle allemande a évolué moins qu'attendu en septembre, de 1,6% sur un mois après que les analystes tablaient sur une hausse de 2,7%.
Hier, le s&p 500 et l'indice phare de la bourse de new york ont chacun progressé de 1,95 %, alors que l'indice des valeurs technologiques a pris 2,59 %.
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