Les marchés européens ont fini en forte hausse, bouclant une semaine historique entretenue par les anticipations de sursaut économique accompagnant le déconfinement.
La bourse de new york devrait faire de même encouragé par les espoirs de reprise de l'économie suite à la bonne surprise du rapport sur l'emploi aux USA et l'assistance des banques centrales.
En effet, l'absence de deuxième vague de la pandémie, les données économiques un peu meilleures et un plan d'urgence de la BCE plus musclé qu'attendu ont accéléré la hausse des indices.
À la bourse de paris, l'indice vedette a pris 3,71% à 5,197,79 points, un plus haut en clôture depuis le 6 mars.
Sur la semaine, le cac 40 a pris 10,7%, soit sa meilleure performance hebdomadaire depuis décembre 2011.
Les actions européennes se redressent dans l'espoir d'une reprise
Les actions européennes ont progressé vendredi, le DAX 30 ayant fait un bond de plus de 3,4 % pour atteindre 12 848, son plus haut niveau depuis le 24 février, les dernières statistiques sur l'emploi US laissant espérer une reprise économique plus rapide après la pandémie de COVID-19.
Le rapport américain sur l'emploi a montré que le marché du travail s'est amélioré de manière inattendue en mai, avec la réouverture de la plus grande économie du monde.
Par ailleurs, jeudi, la banque centrale européenne a annoncé une extension de son programme d'achat d'obligations et le plan de relance de l'administration Merkel, d'une valeur de 130 milliards d'euros, qui prévoit une réduction temporaire de la TVA, un nouveau bonus familial et une augmentation des subventions aux consommateurs pour les voitures électriques.
Sur le front des valeurs, UniCredit, Commerzbank, BNP Paribas et Société générale ont profité des annonces de la BCE pour prendre entre 4,74% et 10,36%.
L'indice Stoxx du secteur a gagné 6,19%, signant la plus forte hausse, devant ceux du pétrole et du gaz ( 5,8%) et de l'automobile ( 5,17%).
A l'heure de la clôture européenne, l'indice des valeurs technologiques de la bourse de new york n'était qu'à une dizaine de points de son niveau inégalé en clôture alors que le s§p-500, indice de référence des gérants, évoluait au plus haut depuis le 25 février, porté par les perspectives de reprise.
Du côté des sociétés US, les actions des compagnies aériennes, particulièrement affectées par la crise sanitaire, s’envolaient : United Airlines bondissait de 18 %, American Airlines de 29 %, delta de 9 % et Southwest de 5 %.
Idem pour les croisiéristes comme Royal Carribean ( 14 %), Norwegian Cruise ( 19 %) ou Carnival ( 17 %).
Les valeurs bancaires, qui pourraient profiter d’un rebond plus rapide que prévu de l’activité économique, étaient aussi en forme : JPMorgan Chase prenait 4 %, Citigroup 8 %, Bank of America 5 %, Wells Fargo 7 %.
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