Bourse : londres et wall street clôturent en forte baisse face à des résultats mitigés, le secteur aérien annonce une vague de licenciement

Wall Street a terminé en forte baisse dans un marché toujours déprimé par les résultats des entreprises, principalement le secteur des technologies.

Le marché a également été affecté par la menace du président américain Donald Trump d'imposer de nouveaux droits de douane à la Chine en raison de la crise du coronavirus.

La bourse de paris était fermée ce vendredi pour la Fête du Travail, comme la plupart des marchés en Asie, notamment en Chine, à Hong Kong et en Corée du Sud.

A Londres, le FTSE 100 a chuté de 144 points, soit 2,5 %, pour clôturer à 5757, sous l'effet de la baisse des actions des sociétés pétrolières et minières.

En ce qui concerne le reste de la côte des actions à Londres, la Royal Bank of Scotland a vu ses bénéfices baisser de 800 millions de livres sterling en raison de la crise du coronavirus, tandis que la compagnie aérienne irlandaise à bas prix Ryanair et l'opérateur IAG de British Airways ont annoncé leur intention de réduire leurs effectifs.

Cependant, la compagnie Virgin Atlantic lutte toujours pour sa survie, son fondateur Richard Branson a demander dans l'immédiat une aide du gouvernement.

Pour la semaine, le FTSE 100 a terminé en hausse de 0,1 %.

Ryanair annonce la suppression de 3000 emplois

Ryanair va supprimer 3000 emplois afin d'être en mesure de "survivre" à la crise du transport aérien qui met en danger l'ensemble du secteur, a indiqué le patron de la société.

Le transporteur irlandais explique que seront concernés principalement les pilotes et le personnel navigant, et que le plan porte sur 15% des effectifs totaux d'environ 19000 personnes.

Ces suppressions de postes sont "le minimum dont nous avons besoin pour survivre les 12 prochains mois", a déclaré sur la BBC le patron de la société Michael O'Leary.

Si un vaccin n'est pas trouvé et que le trafic ne revient pas à la normale, "nous pourrons avoir à annoncer davantage de suppressions", a-t-il prévenu.

British Airways annonce la suppression de 12000 emplois

British Airways avait annoncé cette semaine la suppression de 12000 emplois, soit plus du quart de ses effectifs.

EasyJet a quant à elle renforcé ses finances avec un prêt de 600 millions de livres des pouvoirs publics.

Wall Street termine en forte baisse impactée par des résultats mitigés

La bourse de New York a clôturé nettement dans le rouge, sur la défensive face à des résultats d'entreprises en demi-teinte, le Dow Jones a reculé de 622 points, soit 2,6 %, à 23 724, le S§P 500 a perdu 82 points, soit 2,8 %, pour s'établir à 2 831 points, le nasdaq a perdu 285 points, soit 3,2 %, à 8605.

Au cours de la semaine, le Dow Jones a chuté de 0,3 %, le S§P 500 de 0,1 % et le nasdaq de 0,3 %.

Du côté des entreprises, Amazon a chuté de 7,6 % après que la société ait annoncé son intention de consacrer tous ses bénéfices du deuxième trimestre à sa réponse aux coronavirus.

L'action Apple a également chuté de 1,6 % après avoir battu les prévisions de bénéfices, mais en affichant une croissance nulle des revenus sur une base annuelle.

Le constructeur de véhicules électriques Tesla plongeait à Wall Street vendredi, après une série de tweets déconcertants de son patron Elon Musk, dont un jugeant le cours de l'action 'trop élevé'.

Le titre chutait de plus de 8% vers 17H00 GMT, après avoir dégringolé de plus de 13% un peu plus tôt.

Il demeure en hausse de plus de 65% depuis le début de l'année.

Exxon Mobil a fait état d'une perte au premier trimestre, affectée par l'effondrement des prix du pétrole, tandis que les revenus trimestriels de Chevron Corp ont été fortement touchés.

Coronavirus, première perte d'exxonmobil depuis 32 ans, chevron ferme les vannes

ExxonMobil et Chevron ont dévoilé vendredi l'ampleur des premiers dégâts causés par l'effondrement des prix du pétrole et la pandémie de coronavirus, qui paralyse l'économie mondiale, et ont prévenu que le pire était à venir.

ExxonMobil a enregistré une perte nette de 610 millions de dollars au premier trimestre, en raison d'une charge de 2,9 milliards de dollars liée à des dépréciations d'actifs, conséquence de cours de l'or noir descendus à de plus bas historiques.

C'est la première fois que le géant texan perd de l'argent depuis 1988.