Zone euro : Politique et géopolitique devraient continuer à donner le la sur les marchés financiers cette semaine, dans un contexte d'inquiétudes grandissantes concernant à la fois la capacité de gouverner de Donald Trump et le facteur terroriste au niveau mondial.
Vers 8h15, le contrat futur sur l'indice CAC 40 -livraison septembre - recule de neuf points à 5103,5 points, signe d'une ouverture dans le calme.
Le marché parisien avait réussi à limiter la casse vendredi en terminant sur un repli de seulement 0,6% tout en préservant la résistance des 5100 points à 5114 points.
Sur l'ensemble de la semaine écoulée, le CAC a même repris un peu plus de 1%.
Mais wall street a, elle, achevé la semaine sur une note de faiblesse, cédant 0,4% après la décision de Donald Trump de se séparer de Steve Bannon, son conseiller positionné à l'extrême-droite de l'échiquier politique américain.
Les indices actions européens commencent dans la prudence une semaine qui devrait être dominée par la réunion annuelle des banquiers centraux.
Suisse : La bourse suisse devrait entamer la séance de lundi en baisse, poursuivant sur la lancée négative de la semaine passée.
La bourse suisse a ouvert lundi autour de l'équilibre, tentant de rebondir après les pertes de la semaine passée.
Les résultats semestriels continuaient de focaliser l'attention des investisseurs, tout comme le symposium jeudi de Jackson Hole aux Etats-Unis où se réuniront les principaux responsables des grandes banques centrales.
La bourse suisse a notamment été tirée à la baisse vendredi dernier par les mauvaises performances de wall street, où le nasdaq a signé sa quatrième semaine consécutive de repli, ce qui ne s'était plus produit depuis mai 2016.
Les incertitudes politiques aux Etats-Unis, avec les départs de plusieurs conseillers du président Donald Trump, les attentats en Espagne et des résultats d'entreprises décevants ont tiré les indices vers le bas, ont énuméré les analystes de Mirabaud Securities.
Avec les risques de terrorisme et géopolitiques, les investisseurs pourraient être amenés à encaisser leurs bénéfices, ont estimé les spécialistes de Credit Suisse dans une note.
A Jackson Hole, la patronne de la Fed, Janet Yellen, et son homologue européen Mario Draghi doivent s'exprimer.
Après avoir débuté la séance de lundi sur une note proche de l'équilibre, la bourse suisse a pris nettement le chemin de la hausse et l'indice phare SMI est repassé en dessus de la barre des 8900 points.
Etats-Unis : Les marchés financiers commencent à douter de la capacité du président américain a mené les réformes économiques promises.
Ses incartades à répétition pourraient servir de prétexte à une correction boursière.
Attendue stable, la bourse de New York s'est finalement orientée à la baisse vendredi, toujours pénalisée par le climat d'incertitude qui semblait s'être installé à Washington.
A la clôture, le Dow Jones a cédé ainsi plus de 0,3% à 21674,5 points, tandis que le nasdaq composite a reculé d'environ 0,1% à 6216,5 points.
'On continue de s'interroger sur la capacité de Donald Trump et de son administration à exécuter le programme qui a été promis', indiquait un trader.
France : La bourse de Paris a fini en baisse vendredi.
Elle a été affectée par les nouveaux déboires politiques du président américain, auxquels se sont ajoutés les deux attentats successifs en Espagne, créant un regain d'aversion au risque sur les marchés.
Le mouvement reste baissier à Paris.
Alors que l'actualité microéconomique est encore très réduite, les débats sur les politiques monétaires avec la réunion des banquiers centraux de Jackson Hole devraient animer la semaine.
Peu après 10h30, le CAC 40 lâche 0,6% et repasse ainsi sous les 5,100 points à 5,082 points.
On se dirige donc vers une troisième séance de rang en territoire négatif.
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