Etats-Unis : La bourse de New York devrait ouvrir sans grande tendance vendredi matin, toujours pénalisée par le climat d'incertitude qui règne à Washington.
wall street a débuté la séance en ordre dispersé vendredi, les investisseurs se montrant fébriles face aux incertitudes politiques et géopolitiques et se tournant vers des actifs considérés comme moins risqués: le Dow Jones perdait 0,10% tandis que le nasdaq prenait 0,01%.
Jeudi, la bourse de New-York avait terminé en nette baisse, s'inquiétant de l'impact des turbulences entourant Donald Trump sur l'avancée des réformes économiques: le Dow Jones avait reculé de 1,24%, enregistrant ainsi sa pire séance depuis mai, et le nasdaq de 1,94%.
Attendue stable, la bourse de New York s'est finalement orientée à la baisse vendredi matin, toujours pénalisée par le climat d'incertitude qui semble s'être installé à Washington.
En milieu de matinée, le Dow Jones cède ainsi 0,2% à 21707,2 points, tandis que le nasdaq composite parvient tout juste à se maintenir à l'équilibre, à 6222,1 points.
'On continue de s'interroger sur la capacité de Donald Trump et de son administration à exécuter le programme qui a été promis', indique ce matin un trader.
Les marchés d'actions américains avaient déjà essuyé des pertes notables hier sur des rumeurs évoquant une possible démission de Gary Cohn, le conseiller économique en chef du président américain.
France : La bourse de Paris continuait à reculer vendredi à la mi-journée (-1,15%), l'inquiétude étant de mise sur fond d'attentats en Espagne et de remous politiques aux Etats-Unis.
La bourse de Paris continuait à pâtir vendredi (-1,17%), dans le sillage d'une ouverture en ordre dispersé de wall street, des attentats en Espagne et des déboires politiques s'accumulant autour du président américain Donald Trump.
La bourse de Paris reste en net recul ce vendredi, au lendemain du double attentat perpétré en Espagne, qui a fait au moins 14 morts, environ 130 blessés et ravive la menace islamiste sur le Vieux Continent.
Un peu après 16h, le CAC 40 s'allège de près de 1%.
Il repasse ainsi sous les 5,100 points à 5,099 points et n'engrange plus que 0,9% sur la semaine.
Zone euro : LÂ'été rime avec volatilité sur les marchés pétroliers où la période estivale n'a pas été de tout repos pour les opérateurs.
Force est de constater que le moindre élément d'ordre économique ou politique peut créer d'importants décalages, traduisant entièrement le scepticisme ambiant d'un marché qui ne sait pas où il va.
La tendance des dernières semaines est à la contraction des stocks US (qui accusent des baisses pour la septième semaine consécutive), tandis que la production américaine demeure résiliente au tassement du nombre de forages pétroliers.
Cela peut à première vue paraître paradoxal, néanmoins la force des producteurs de pétrole de schiste réside justement dans leur capacité à être flexible et d'exploiter rapidement des sites générant de bons gains de productivité.
Par ailleurs, l'OPEP a de plus en plus de difficultés à discipliner ses membres, qui ont tendance à dévier des accords de production.
Le Royaume Saoudien lui-même, qui s'impose pourtant comme le chef de file de l'OPEP et comme le premier défenseur des quotas pétroliers, a dépassé ses objectifs de production mensuels en juillet.
Suisse : La bourse suisse restait nettement dans le rouge vendredi en milieu de journée.
Le SMI continuait d'évoluer sous la barre des 8900 points, dans une fourchette étroite d'un peu plus d'une trentaine de points.
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