Wall street a terminé sur une note positive jeudi, le s&p-500 atteignant un niveau inégalé alors que les rendements du trésor américain à dix ans ont baissé sous l‘effet de données moins bonnes que prévu sur l‘emploi.
Les chiffres sur l‘emploi ont contribué au reflux pour une deuxième journée consécutive des rendements du trésor américain à dix ans , qui ont baissé jusqu‘à 1,628%, s‘éloignant davantage de leur pic en quatorze mois de 1,776% atteint en mars.
Pour une deuxième semaine consécutive, le nombre d‘inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté aux Etats-Unis, prenant de court les prévisionnistes en affichant une nouvelle hausse la semaine passée.
En effet, le nombre d'Américains ayant déposé une demande d‘allocations chômage a augmenté pour la deuxième semaine consécutive, atteignant 744 000 au cours de la semaine du 3 avril, par rapport au chiffre révisé de 728 000 de la période précédente et au-dessus des attentes du marché, qui étaient de 680 000.
Le secteur technologique a été le principal moteur de la hausse des trois principaux indices boursiers, la poursuite du recul des rendements du Trésor ayant stimulé l‘appétit pour les valeurs de croissance.
Les marchés ont également profité d‘un nouveau message modéré de la Fed, qui a réaffirmé que la banque centrale américaine maintiendrait des conditions financières aussi souples que possible.
Publié hier soir, le procès-verbal de la dernière réunion de la réserve fédérale montre que cette dernière envisage de prendre son temps avant de resserrer sa politique monétaire ultra-accommodante et s‘est voulue en même temps optimiste sur les attentes économiques.
A la côture, le Dow Jones a gagné 57 points, soit 0,2 %, pour atteindre 33 504.
Le S&P 500 a gagné 17 points, soit 0,4 %, à 4 097.
Le nasdaq, à forte composante technologique, a surpassé ses pairs en gagnant 141 points, soit 1 %, à 13 829.
L‘Europe finit dans le vert le secteur automobile souffre de la pénurie de semi-conducteurs
Les actions Européennes ont terminé en progression, confortées par les minutes de la dernière réunion de politique monétaire de la réserve fédérale.
Dans ce contexte, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) a déclaré ce matin qu‘elle ne percevait pas à court terme de risques pour la croissance, mais que la pandémie du Covid-19 va continuer de ralentir l‘activité économique en Europe.
Elle a rajouté que les risques à plus long terme diminuaient et que la croissance devrait s‘accélérer une fois les mesures de confinement levées.
Dans le compte-rendu de la réunion des 10 et 11 mars, les membres du conseil des gouverneurs de la BCE n‘excluent pas de réduire le montant des achats d‘actifs après l‘accélération prévue au deuxième trimestre, tout en indiquant que l‘enveloppe du Programme d‘achats d‘urgence face à la pandémie (PEPP) n‘était pas remise en question.
L‘indice vedette de la bourse de paris a terminé en hausse de 0,57% à 6 165,72 points, après avoir touché ce matin un sommet depuis novembre 2000 à 6 171,45 points.
Le cac 40 a ainsi terminé sur un sommet depuis juin 2007, l‘eurostoxx50 a de son côté progressé de 0,51% à 3 976,85 points.
Au moment de la clôture en Europe, la bourse de new york enregistrait aussi une petite hausse, avec l‘indice à forte composante technologique conservant un gain d‘environ 0,8% et le s&p 500 un nouveau plus haut.
Du côté des valeurs, Hermès, l‘oréal et legrand ont accusé les plus fortes hausses du cac 40, cependant, le compartiment automobile a clôturé en repli avec renault qui a chuté de -3,5% affichant le plus lourd repli du cac 40 alors que Général motor a prolongé la diminution de sa production aux Etats-Unis.
Le compartiment continue de pà¢tir du manque de semi-conducteurs.
michelin a perdu quant à lui plus de 2% alors qu‘il a annoncé ses objectifs 2023.
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