La bourse de New York est attendue en ordre dispersé à l'ouverture dans la foulée d'une salve de statistiques économiques mitigées alors que les Bourses européennes évoluent dans le rouge après de nouvelles informations préoccupantes sur la propagation du variant Delta du coronavirus.

La recrudescence des cas de COVID-19 dans de nombreux pays et les nouvelles contraintes visant à faire diminuer la propagation du variant Delta continuent d'inquiéter les opérateurs en ravivant les craintes pour le redémarrage de l'économie, ce qui se traduit par un repli des cours du pétrole.
De quoi mettre au second plan les dernières déclarations de Jerome Powell, qui a réaffirmé que l'économie américaine est loin des objectifs fixés par la banque centrale américaine pour envisager une baisse du programme d'achats d'actifs.
Actuellement, les contrats à terme à wall street indiquent une ouverture en baisse de 0,40% pour le Dow Jones et de 0,3% pour le Standard & Poor's 500 mais une hausse de 0,10% pour l'indice technologique.
A la bourse de paris, le CAC 40 chute d'environ 0,8% à 6505 points, alors qu'a Londres, le FTSE 100 perd 0,60% et à Francfort, le Dax recule de près de 1%.
L'indice EuroStoxx 50 perd 0,80%, le FTSEurofirst 300 de 0,50% et le Stoxx 600 0,70%.
Côté valeurs, le repli des prix du pétrole pèse sur l'action TotalEnergies, poids lourd du Cac 40, qui perd environ 1,8%.
Unibail-Rodamco-Westfield baisse de 3% et Klépierre de 2,7% suie aux dernières déclarations du Président Français, car l'extension du passe sanitaire pourrait concerner les centres commerciaux de plus de 20000 mètres carrés sur lesquels les deux groupes sont exposés.
Carmat profresse de plus de 9%.
Le groupe a annoncé avoir réalisé la première implantation de son cœur artificiel aux Etats-Unis dans le cadre d'une étude de faisabilité.
Enfin, les résultats de Morgan Stanley et de UnitedHealth seront arbitrés.
Sur le front des statistiques, la croissance du produit intérieur brut (PIB) chinois est revenue à 7,9% en rythme annuel au deuxième trimestre, il s'agit d'une donnée inférieure aux prévisions, après 18,3% sur les trois premiers mois de l'année.
Cependant, les données du mois de juin restent un peu plus encourageantes avec notamment une progression de 12,1% des ventes au détail.
Aux USA, les inscriptions hebdomadaires au chômage, indiquent que 360 000 inscriptions hebdomadaires au chômage ont été enregistrées au cours de la semaine du 10 juillet, contre un consensus Reuters de 360 000 et après 386 000 (chiffre révisé de 373 000) la semaine précédente.
Dans ce contexte, les déclarations de Jerome Powell mercredi au Congrès soulignant que la reprise du marché du travail aux Etats-Unis est encore loin d'être achevée et que la poussée inflationniste en cours est temporaire assurent un soutien bienvenu aux marchés, notamment aux valeurs technologiques, les plus exposées à une éventuelle remontée des taux.
Les rendements obligataires, eux, restent orientés à la baisse après les déclarations de la FED hier, sur le caractère temporaire de l'inflation et le besoin de maintenir un soutien à l'économie américaine.
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