La Bourse de Tokyo a enregistré des gains modestes, soutenue par un repli du yen. Le gouverneur de la Banque du Japon, Kazuo Ueda, a nuancé la position de la banque centrale en déclarant qu'elle pourrait envisager d'acheter des titres souverains si les taux d'intérêt venaient à augmenter de manière significative.
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A la clôture, l'indice Nikkei a ainsi progressé de 0,26%, atteignant 38776 points, tandis que le Topix, qui inclut un plus grand nombre d'actions, a gagné 0,07% pour s'établir à 2736 points.
En Chine, le secteur technologique continue de soutenir les indices boursiers.
L'indice hongkongais Hang Seng a connu une forte progression de 3,40%, tandis que le SSE Composite de Shanghai a gagné 0,85%.
Le CSI 300, qui regroupe les 300 plus grandes entreprises cotées en Chine, a également enregistré une hausse de 1,25%.
Le CAC 40 termine la semaine sous le signe des indices d'activité et d'Air Liquide, avant les élections législatives en Allemagne
Les principales Bourses européennes s'annoncent dispersées à l'ouverture de vendredi, alors que les marchés se préparent à une série d'indicateurs économiques et aux élections allemandes prévues dimanche.
Les investisseurs font preuve de prudence, car la formation d'une nouvelle coalition pourrait s'avérer complexe, avec la possibilité que de quatre à huit partis siègent au parlement.
L'Alternative pour l'Allemagne (AfD) pourrait devenir le deuxième ou même le premier parti, ce qui compliquerait davantage les négociations.
Les inquiétudes persistent également concernant les droits de douane que les exportations vers les États-Unis pourraient subir, suite aux menaces réitérées de Donald Trump visant les secteurs pharmaceutique, automobile, des semi-conducteurs et du bois.
Les contrats à terme indiquent une ouverture en légère hausse de 0,10% pour le CAC 40 à Paris, tandis que le FTSE à Londres pourrait reculer de 0,05%.
Le Dax à Francfort et le Stoxx 600 affichent des variations similaires, avec des hausses respectives de 0,05% et 0,10%.
Au chapitre des valeurs, Air Liquide a relevé son objectif de marge opérationnelle après avoir publié des résultats annuels solides.
Pour l'exercice 2024, le groupe a annoncé un résultat net de 3,30 milliards d'euros, en hausse de 7,4%, et un résultat opérationnel courant de 5,39 milliards d'euros, en croissance de 6,4%.
Le chiffre d'affaires a atteint 27,05 milliards d'euros, bien qu'il ait reculé de 2% en données publiées.
Air Liquide vise une augmentation de 200 points de base de sa marge pour la période 2025-2026.
Coface a publié des résultats en hausse pour 2024, malgré une légère baisse de son chiffre d'affaires dans un contexte de faible croissance économique et d'augmentation des faillites.
Le groupe a annoncé un dividende augmenté de 10 centimes, atteignant 1,40 euro par action.
Alten a connu une chute de 20,1% de son résultat net, s'établissant à 186,40 millions d'euros.
Le résultat opérationnel d'activité a atteint 376,5 millions d'euros, représentant 9,1% du chiffre d'affaires, contre 9,4% l'année précédente.
La société a attribué cette baisse à un ralentissement de l'activité et à une couverture des coûts de structure moins efficace.
GTT a annoncé des résultats annuels meilleurs que prévu, avec un résultat net de 347,8 millions d'euros, en hausse de 72,7%.
L'Ebitda ajusté a atteint 388 millions d'euros, en progression de 65%, tandis que le chiffre d'affaires a crû de 50% pour atteindre 641 millions d'euros.
La marge nette s'est établie à 54,2%, contre 47,1% l'année précédente, et le dividende proposé a été augmenté de 72% par rapport à 2023, atteignant 7,50 euros par action.
Imerys a annoncé une perte nette annuelle de 95 millions d'euros, contrastant avec un bénéfice de 51 millions d'euros l'année précédente.
Malgré cette perte, le producteur de minéraux industriels a dégagé un Ebitda ajusté de 675 millions d'euros, en ligne avec les prévisions et en hausse de 1,2% par rapport à l'année précédente.
La marge d'Ebitda ajusté a également progressé, atteignant 18,7% contre 17,6% en 2023.
Le chiffre d'affaires consolidé a cependant reculé de 5%, s'établissant à 3,6 milliards d'euros, reflétant les défis rencontrés par le secteur.
Dans l'actualité économique, les investisseurs se tournent désormais vers les indicateurs économiques à venir, notamment les indices PMI préliminaires pour février, qui devraient confirmer une timide reprise de l'activité en Europe.
D'autres statistiques importantes, telles que l'indice de confiance de l'Université du Michigan, seront également publiées.
Le climat des affaires pour février sera dévoilé à 8h45, suivi des indices des directeurs d'achat (S&P) pour les secteurs manufacturier et des services à 9h15, avant ceux d'Allemagne à 9h30 et ceux de la zone euro à 10h00.
Aux États-Unis, les indices des directeurs d'achat (S&P) pour les secteurs manufacturier et des services seront communiqués à 15h45, suivis des ventes de logements existants en janvier et de l'indice de confiance des ménages de l'Université du Michigan à 16h00.
La séance de la veille à Wall street
La Bourse de New York a connu une forte baisse jeudi, affectée par des prises de bénéfices et des inquiétudes concernant une consommation des ménages en déclin.
Les résultats décevants de Walmart ont pesé sur le marché.
Bien que la chaîne ait légèrement dépassé les attentes pour le quatrième trimestre, ses prévisions prudentes ont refroidi les investisseurs.
Walmart anticipe une croissance de 3% à 4% de son chiffre d'affaires pour l'année, avec un bénéfice par action de 2,51 dollars, inférieur aux prévisions du consensus.
En conséquence, l'action de Walmart a chuté de 6,53%, entraînant dans son sillage d'autres distributeurs comme Costco, Target et Kroger.
Les inquiétudes ont également été exacerbées par l'annonce du département du Commerce, qui a signalé le plus grand recul mensuel de la consommation des ménages aux États-Unis en près de deux ans.
Les prévisions de Walmart, considéré comme un baromètre des dépenses de consommation, ont suscité des craintes quant à l'impact des tensions commerciales sur les coûts des marchandises.
A la clôture, le Dow Jones a chuté de 1,01%, l'indice Nasdaq de 0,47% et le S&P 500 de 0,43%.
Du côté des valeurs, les croisiéristes ont souffert des déclarations du nouveau secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, sur l'imposition des armateurs, entraînant des baisses significatives pour Carnival, Royal Caribbean et Norwegian Cruise Line.
À l'inverse, Alibaba a enregistré une hausse de 8,09% grâce à des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, tandis qu'Hasbro a vu son action grimper de 12,95% après avoir annoncé une nouvelle stratégie pour stimuler ses ventes.
Shake Shack a également progressé de 11,13% suite à des résultats encourageants.
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