Les Bourses européennes devraient ouvrir près de l'équilibre lors de la troisième séance de la semaine.
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Hier, Wall Street a terminé en hausse après un week-end prolongé.
Le sujet des droits de douane est de nouveau au centre des discussions, Donald Trump ayant annoncé qu'il envisageait d'imposer des droits de douane supplémentaires sur les automobiles, les semi-conducteurs et les produits pharmaceutiques.
Les Bourses européennes anticipent une ouverture en baisse avant le compte rendu de la Fed
Les principales Bourses européennes devraient enregistrer un repli à l'ouverture ce mercredi, alors que les investisseurs se préparent à la publication du compte rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale (Fed).
Cette attente est accentuée par les récentes menaces de droits de douane formulées par l'ancien président américain Donald Trump, qui a annoncé mardi son intention d'imposer des droits de douane de 25% sur les automobiles, ainsi que sur les importations de semi-conducteurs et de produits pharmaceutiques.
Les analystes surveillent de près les commentaires de la Fed concernant les mesures économiques de Trump.
Bien que la banque centrale ait jusqu'à présent évité de se prononcer sur la politique tarifaire du nouveau président, de nombreux économistes estiment que son programme pourrait soutenir la croissance et l'inflation, s'il est mis en œuvre.
Les marchés anticipent également un maintien prolongé des taux d'intérêt de la Fed à leurs niveaux actuels, avec des prévisions de baisse potentielle d'ici mars 2026.
Malgré les annonces de Trump, la réaction des marchés a été relativement limitée, les investisseurs considérant ces déclarations comme des outils de négociation plutôt que comme de réelles menaces.
Les contrats à terme indiquent une ouverture sans direction claire pour le CAC 40 à Paris et le FTSE à Londres, tandis que le DAX à Francfort perd 0,05% et le Stoxx 600 recule de 0,15%.
Du côté des entreprises, en attendant la publication des comptes annuels de Carrefour ce soir, les investisseurs se concentrent sur plusieurs résultats d'entreprises de taille moyenne.
Nexans, fabricant de câbles, a annoncé une prévision d'excédent brut d'exploitation ajusté pour 2025, avec une possible baisse de 4,2 % à une hausse de 5,7 %, après avoir dépassé les attentes en 2024.
ADP a annoncé la nomination de Philippe Pascal en tant que président-directeur général, prenant ses fonctions immédiatement.
Cette décision fait suite à un souhait exprimé par le président de la République dans un communiqué de presse du 20 janvier 2025.
Pascal, qui était jusqu'à présent directeur financier du groupe, succède à Augustin de Romanet, en poste depuis 2012.
Justine Coutard a également été nommée directrice générale déléguée.
Dans le secteur des biens de consommation, Bic a enregistré des résultats en baisse en 2024, en partie à cause d'une diminution des ventes de briquets aux États-Unis.
Pour 2025, l'entreprise prévoit une croissance de son chiffre d'affaires à taux de change constants entre 4 et 6 %, avec une marge d'exploitation ajustée stable à 15,6 % et une génération de trésorerie disponible supérieure à 240 millions d'euros, après avoir atteint 271 millions l'an passé.
Le groupe immobilier Icade a également connu une baisse de ses revenus annuels, qui se sont établis à 1,45 milliard d'euros, soit une diminution de 5%.
Icade prévoit une baisse de son cash-flow net courant par action pour 2025, avec un cash-flow net courant de 3,98 euros par action en 2024, en recul de 13,9% par rapport à l'année précédente.
En revanche, Vicat, le cimentier, a annoncé une augmentation de 5,5% de son résultat net, atteignant 273 millions d'euros, et un EBITDA record de 783 millions d'euros, avec un taux de marge d'EBITDA de 20,2%.
Malgré une légère baisse de 1,3% de son chiffre d'affaires, Vicat a réussi à atteindre son objectif de retrouver un niveau de marge antérieur à la crise inflationniste de 2022-2023.
Sur le plan macroéconomique, les investisseurs n'ont pas grand-chose à se mettre sous la dent.
Ils prendront acte, à 14h30, du nombre de permis de construire délivrés et des mises en chantier de logements aux Etats-Unis au cours du mois de janvier.
Mauvaise nouvelle au Royaume-Uni.
Un rebond de l'inflation était anticipé pour le janvier mais pas à ce niveau-là.
La hausse de l'indice des prix à la consommation s'est accélérée à 3 % sur un an, contre 2,5 % en décembre et 2,8 % attendus pour le consensus de l'agence Booomberg.
Cela, ainsi que les données de mardi montrant l'accélération de la croissance des salaires, pourrait inciter la Banque d'Angleterre se faire encore plus prudente en ce qui concerne la réduction de ses taux d'intérêt, malgré une économie faible.
Enfin, les investisseurs suivront dans la soirée le compte rendu de la réunion des 28 et 29 janvier du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale, qui s'est soldée par un premier statu quo depuis qu'elle a entamé ses baisses de taux d'intérêt en septembre dernier.
La présidente de la Fed de San Francisco, Mary Daly, a déclaré que la politique devait rester restrictive jusqu'à ce que des progrès soient réalisés en matière d'inflation, qui, selon elle, devrait continuer à diminuer au fil du temps.
La séance de la veille à Wall street
Hier, la Bourse de New York a terminé en légère hausse, après une séance volatile marquée par la prudence des investisseurs en début de semaine, alors que le compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale (Fed) est attendu mercredi, dans un contexte d'incertitudes géopolitiques et commerciales.
Les investisseurs attendent des indications sur la politique monétaire de la Fed, alors que plusieurs responsables de la banque centrale ont exprimé leur prudence face à de nouvelles baisses de taux, citant des signes d'inflation persistante et des incertitudes liées à la politique commerciale de Donald Trump.
Mary Daly, présidente de la Fed de San Francisco, a insisté sur la nécessité d'une pause dans l'assouplissement de la politique monétaire jusqu'à ce que des progrès vers l'objectif d'inflation de 2% soient visibles.
Après avoir alterné entre gains et pertes, les trois principaux indices de Wall Street ont finalement terminé en territoire positif.
L'indice Dow Jones a gagné 0,02%, soit 10,26 points, pour atteindre 44556 points.
Le S&P-500 a progressé de 14,95 points , soit +0,24% à 6129 points, établissant un nouveau record de clôture, tandis que le Nasdaq Composite a avancé de 14,49 points , soit +0,07% à 20041 points.
Parmi les entreprises, 74% des 383 sociétés du S&P-500 ayant publié leurs résultats trimestriels ont dépassé les attentes.
Intel a connu une forte hausse de 16,1% suite à des rumeurs de rachat par Taiwan Semiconductor Manufacturing Co.
et Broadcom, tandis que Meta Platforms a reculé de 2,8%, mettant fin à une série de vingt séances de gains.
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