La Bourse de New York a débuté la séance de jeudi en repli, suite à une nouvelle série de déclarations de l'ancien président Donald Trump et à la publication du compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale (Fed).
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Ces éléments ont contribué à un climat d'incertitude sur les marchés.
Mercredi, Donald Trump a évoqué la possibilité d'instaurer de nouveaux droits de douane sur des importations variées, notamment le bois, les voitures, les semi-conducteurs et les produits pharmaceutiques, d'ici le mois prochain ou même plus tôt.
Ces commentaires ont ravivé les craintes des investisseurs concernant les tensions commerciales et leurs impacts potentiels sur l'économie.
La Fed reste prudente face à l'inflation
Parallèlement, le compte-rendu de la dernière réunion de la Fed a révélé que la banque centrale privilégie une approche prudente face à la persistance de l'inflation.
La Fed pourrait ralentir le rythme de réduction de son bilan afin d'éviter un assouplissement des conditions financières, ce qui pourrait également peser sur les marchés.
Dans les premiers échanges, l'indice Dow Jones a chuté de 150 points, soit une baisse de 0,35 %, atteignant 44 477 points.
Le Standard & Poor's 500 a reculé de 0,20 % à 6 132 points, tandis que le Nasdaq Composite a perdu 21 points, soit 0,10 %, pour s'établir à 20 035 points.
En Europe, la Bourse de Paris a enregistré une légère progression de 0,3 %, soutenue par une vague de résultats d'entreprises.
L'indice CAC 40 a plafonné entre 8 135 et 8 140 points, tandis que l'Euro-Stoxx 50 a gagné 0,4 % et le DAX allemand 0,2 %.
Malgré cette hausse, un calme étrange règne sur les marchés d'actions, les investisseurs semblant ignorer temporairement les menaces qui se profilent pour 2025.
Sur le front des valeurs, Walmart a connu une chute de près de 5 % après avoir publié des prévisions pour l'exercice 2026 qui étaient inférieures aux attentes, bien que ses bénéfices pour le quatrième trimestre aient dépassé les estimations.
La plupart des secteurs ont évolué dans le rouge, les biens de consommation de base étant les moins performants.
À l'inverse, Schneider Electric a enregistré une hausse de 4,19 % à 257,55 euros, se plaçant en tête de l'indice CAC 40 grâce à des résultats annuels solides et des perspectives favorables.
Le groupe a annoncé un résultat net de 4,3 milliards d'euros, en hausse de 7 %, et un EBITDA ajusté de 7,1 milliards d'euros, en croissance organique de 14 %.
Carrefour, en revanche, a dévissé de 8,70 % à 12,50 euros, pénalisé par des résultats annuels jugés mitigés et des perspectives décevantes.
Le géant de la distribution a annoncé un bénéfice net de 1,08 milliard d'euros pour 2024, en baisse de 11 % par rapport aux attentes des analystes.
Sur le plan économique, l'indice manufacturier de la Fed de Philadelphie a affiché un chiffre de 18,1 en février, inférieur au consensus de 19,4, après un chiffre de 44,3 en janvier.
De plus, le nombre d'inscriptions hebdomadaires au chômage a atteint 219 000 la semaine dernière, dépassant les prévisions de 215 000.
Enfin, les mises en chantier ont été enregistrées à 1,366 million en janvier, en deçà des attentes de 1,390 million.
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