Wall Street est attendue en forte hausse à l'ouverture mardi, marquant un rebond après des jours de turbulences sur les marchés.

Les Bourses européennes, quant à elles, affichent des signes de reprise à mi-séance, après avoir subi des pertes significatives au cours des trois dernières séances.
Ce regain d'optimisme est en grande partie alimenté par les négociations en cours entre Tokyo et Washington concernant les droits de douane, qui laissent entrevoir un possible assouplissement de la politique commerciale de l'administration Trump.
Les marchés financiers semblent respirer après une période de forte volatilité.
Selon Natixis CIB, la seule journée de lundi a vu disparaître environ 10,000 milliards de dollars de capitalisation boursière, avec le S&P 500 enregistrant une baisse intrajournalière de 7 %, sa plus forte chute depuis 2020.
Ce contexte a incité les investisseurs à rechercher des signes de stabilisation.
L'annonce de discussions entre le Japon et les États-Unis, qui pourrait aboutir à un assouplissement des mesures douanières imposées à Tokyo, a rassuré les marchés.
Les investisseurs espèrent que Washington adoptera une approche commerciale moins agressive, surtout à l'approche de la date de mise en œuvre de ces mesures.
Les marchés restent donc en alerte, attendant les prochaines déclarations de Donald Trump, d'autant plus que les relations commerciales entre les États-Unis et la Chine demeurent tendues.
Washington exige que Pékin abandonne ses mesures de rétorsion, un ultimatum que la Chine, qui promet de "se battre jusqu'au bout", semble peu encline à accepter.
Wall Street en Rebond et Bourses Européennes en Récupération : Les Négociations Commerciales au Cœur des Attentes des Investisseurs
Après une chute significative, la Bourse de Paris montre des signes de reprise, bien que les tensions commerciales demeurent élevées.
La Maison Blanche semble peu encline à apaiser les relations internationales concernant les droits de douane.
Bien que des négociations soient prévues avec Tokyo, la stratégie américaine vis-à-vis de la Chine reste axée sur l'intimidation.
Les futures sur indices new-yorkais laissent présager une ouverture positive pour Wall Street, avec le Dow Jones en hausse de 1,7 %, le S&P 500 prenant 1,2 % et le Nasdaq progressant de 0,95 %.
En Europe, le CAC 40 à Paris avance de 2,30 % à 7086 points, le Dax à Francfort gagne 2,1 %, tandis que le FTSE à Londres s'octroie 1,80 %.
Du côté des valeurs, Remy Cointreau se distingue avec une hausse de 4,5 %.
La Commission européenne a en effet exclu le bourbon de la liste des produits américains soumis à des droits de douane de 25 % à partir du 16 mai.
Cette décision intervient alors que Donald Trump a menacé d'imposer des droits de douane de 200 % sur les vins et spiritueux européens si le bourbon était inclus dans les contre-mesures de l'Union européenne.
Vallourec, pour sa part, progresse de 1,50 % à 19,95 euros après avoir reçu une notification d'attribution pour la fourniture de tubes OCTG (Oil Tubular Country Goods) à Sonatrach, la compagnie nationale algérienne de pétrole et de gaz.
Cette opération devrait générer plus de 250 millions de dollars de revenus pour Vallourec, avec des livraisons prévues en 2025 et 2026, et sera réalisée dans ses usines au Brésil, en Chine, en France et en Indonésie.
À l'inverse, Publicis cède 0,15 % à 76,90 euros, se dirigeant vers une quatrième séance consécutive dans le rouge.
Deutsche Bank a maintenu sa recommandation neutre sur le titre tout en abaissant son objectif de prix de 106 à 100 euros.
La banque allemande estime que le groupe français doit naviguer dans un environnement macroéconomique détérioré par les récentes annonces de tarifs douaniers de l'administration américaine.
Publicis, qui publiera ses résultats du premier trimestre le 15 avril, est particulièrement exposé au marché américain, représentant 61 % de son revenu net en 2024.
Sur le plan macroéconomique, les chiffres du commerce extérieur français révèlent un recul significatif du solde commercial en février 2025, qui s'établit à -7,2 milliards d'euros, en baisse de 1,1 milliard d'euros.
Les exportations ont diminué de 0,5 milliard d'euros pour atteindre 49,9 milliards d'euros, tandis que les importations ont augmenté de 0,6 milliard d'euros, atteignant 57,1 milliards d'euros.
Ces données soulignent les défis auxquels la France est confrontée dans un contexte économique mondial incertain.
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