Un léger rebond de la Bourse de New York est anticipé à l'ouverture mercredi, alors que les investisseurs se préparent à la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed).

Les contrats à terme sur les indices new-yorkais signalent une hausse d'environ 0,05% pour le Dow Jones, 0,10% pour le Standard & Poor's 500 et 0,15% pour le Nasdaq.
Ce regain d'optimisme intervient après une séance précédente marquée par des indicateurs économiques mitigés et des tensions géopolitiques croissantes.
Tensions au Proche-Orient et impact sur les marchés
Les tensions au Proche-Orient demeurent au cœur des préoccupations des marchés, alors que le conflit entre Israël et l'Iran entre dans son sixième jour.
L'ayatollah Ali Khamenei a menacé les États-Unis de conséquences "irréparables" en cas d'intervention militaire aux côtés d'Israël.
Cette déclaration a entraîné une hausse des prix du pétrole, alimentant les craintes d'une rupture d'approvisionnement dans la région.
Après avoir gagné 4% mardi, les cours du brut ont légèrement fléchi en début de séance, mais restent sous surveillance.
En Europe, les Bourses évoluent peu à mi-séance, avec le CAC 40 à Paris perdant 0,10% à 7676 points.
À Francfort, le Dax recule de 0,50%, tandis qu'à Londres, le FTSE diminue de 0,10%, soutenu par les valeurs pétrolières.
L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 recule de 0,40%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,35%, et le Stoxx 600 de 0,45%.
Du côté des valeurs, Meta Platforms est à suivre, après que Sam Altman, directeur général d'OpenAI, a révélé que le géant des réseaux sociaux avait proposé des primes de 100 millions de dollars pour attirer des employés de la start-up créatrice de ChatGPT.
AstraZeneca et GSK subissent des baisses respectives de 1,40% et 1,79% suite à un avertissement du président américain, Donald Trump, concernant de nouveaux droits de douane dans le secteur pharmaceutique.
En France, le groupe de tourisme Pierre & Vacances voit son action chuter de près de 16% après l'annonce d'une revue de ses options stratégiques, qui pourrait aboutir à des évolutions actionnariales.
À l'inverse, Medincell se distingue en tête de l'indice SBF 120 avec un gain de près de 9,20%, atteignant 16,45 euros.
La société biopharmaceutique a annoncé des résultats financiers en forte progression, avec un chiffre d'affaires de 25,4 millions d'euros, soit une multiplication par 2,8 par rapport à l'année précédente.
Airbus, quant à lui, avance de 1,81% après avoir présenté sa nouvelle politique de dividendes et maintenu ses perspectives pour 2025.
Le constructeur aéronautique a relevé la partie haute de sa fourchette de distribution de dividendes à entre 30% et 50%, contre 30-40% précédemment, tout en réaffirmant son engagement envers une croissance rentable.
Sur le plan macroéconomique, Eurostat a confirmé que le taux d'inflation annuel de la zone euro s'est établi à 1,9% en mai 2025, en baisse par rapport à 2,2% en avril.
Un an auparavant, il était de 2,6%.
Pour l'Union européenne, l'inflation annuelle a été de 2,2% en mai, contre 2,4% en avril.
Au Royaume-Uni, l'inflation a légèrement diminué à 3,4% en mai, par rapport à 3,5% en avril, bien qu'elle ait été anticipée à 3,3%.
L'indice des prix à la consommation, hors énergie, alimentation, alcool et tabac, a augmenté de 3,5% sur 12 mois, contre 3,8% en avril, la baisse étant principalement attribuée à un ralentissement dans le secteur des transports.
Les indicateurs économiques américains à venir incluent des données sur l'immobilier, avec les mises en chantier et les permis de construire pour mai, ainsi que les nouvelles demandes hebdomadaires d'allocations chômage.
À 16h30, les stocks de pétrole seront publiés, et à 20h00 , la décision de la Fed sur sa politique monétaire sera annoncée.
Un statu quo sur les taux d'intérêt est largement anticipé, mais les marchés seront attentifs aux nouvelles prévisions économiques de la banque et aux commentaires de Jerome Powell, le président de la Fed.
Les investisseurs s'attendent à ce que Powell aborde divers sujets, notamment les tensions géopolitiques, les droits de douane et l'inflation, qui continuent d'influencer les perspectives économiques.
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