Zone euro : Les bourses européennes s'affaissent nettement (-2,4% à Francfort, -2,7% à Paris, -2,1% à Londres), dans le sillage de la chute de 4,6% du Dow Jones lundi, et alors que l'indice phare de wall street peine à se ressaisir à l'ouverture (-0,3%).
'Le déclencheur semble être la hausse des taux', estime LBPAM, soulignant que 'le stress est monté sur les marchés de taux à partir de mi-janvier, alors que les marchés actions n'ont commencé à réagir que durant la dernière semaine de janvier'.
Il considère néanmoins que la chute du Dow Jones doit être relativisée, mettant en avant que 'les fondamentaux restent bien orientés avec une économie qui va bien et des entreprises qui publient des résultats positifs.
'Le déficit commercial des Etats-Unis s'est toutefois creusé à 53,1 milliards de dollars en décembre 2017, là où le consensus anticipait 52,1 milliards, et après un déficit de 50,4 milliards pour le mois précédent.
De ce côté de l'Atlantique, les commandes à l'industrie allemande ont grimpé de 3,8% en décembre, une progression bien plus forte que prévu, puisque les économistes n'anticipaient en moyenne qu'une hausse de 0,5%,Dans l'actualité des résultats, les opérateurs saluent Intesa Sanpaolo ( 1,7% à Milan), mais délaissent BP (-1% à Londres) et sanctionnent nettement BNP Paribas (-3,4% à Paris) et Munich Re (-4,8% à Francfort).
Suisse : La bourse suisse n'a pas échappé à la tendance en perdant plus de 3% dans les premiers échanges.
L'action Idorsia passait par tous les états d'âme mardi matin à la bourse suisse.
Le tout jeune laboratoire biotechnologique est parvenu à contenir sa combustion de liquidités sur ses premiers mois d'existence, mais prévoit de nettement accélérer la cadence sous l'effet notamment de plusieurs études de phase III.
A 09h52, la nominative Idorsia tergiversait autour d'un équilibre fixé à 24,74 CHF, après avoir cédé jusqu'à près de 12% et dans un SPI en recul de 1,55%.
La combustion de liquidités sur l'exercice partiel écoulé est demeurée en deçà du plafond fixé par la direction comme des projections de Vontobel.
La banque privée ne s'inquiète pas outre-mesure de l'accélération prévue de l'utilisation de ces réserves, au vu du nombre de substances devant être introduite en études cliniques de phase III.
L'issue de la procédure d'homologation du clazosentan au Japon agendée sur la seconde moitié de l'année sera suivie de près par l'établissement zurichois, à la recherche d'indications sur la date de commercialisation du premier produit d'Idorsia.
Etats-Unis : Après plusieurs mois d'euphorie boursière, le Dow Jones a dégringolé lundi.
La Maison Blanche se veut rassurante.
Dans la foulée de wall street, qui a subi lundi soir son pire revers depuis 2011, les bourses asiatiques et européennes ont plongé mardi matin.
Le marché américain à ouvert en baisse mardi matin, se dirigeant vers une troisième séance dans le rouge après avoir signé hier sa pire séance depuis l'été 2011.
Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats à terme sur les grands indices américains abandonnent encore entre 0,3% et 0,9%, annonçant un début de séance encore difficile.
Le S§P 500 avait dévissé de 4,1% hier, un décrochage accompagné d'une brusque remontée de l'indice VIX qui mesure la volatilité des marchés, ce qui laisse suggérer un besoin de liquider des positions.
'La volatilité s'est soudainement envolée car les investisseurs viennent de réaliser que la réserve fédérale américaine relèverait probablement ses taux par quatre fois cette année', explique un trader.
La situation est telle que les stratèges des grandes banques d'affaires se sentent obligés de sortir de leur habituelle réserve afin de rassurer clients et partenaires.
Le choc qui a fait basculer wall street lundi et s'est propagé aux marchés mondiaux fait craindre une spirale négative, mais la solidité économique actuelle plaide davantage pour un accès de faiblesse passager.
Monde : Le spectaculaire retournement des bourses mondiales était programmé, tant les marchés semblaient en apesanteur ces dernières semaines.
Après plusieurs mois d’euphorie, les bourses mondiales ont dégringolé les unes après les autres en ce début de semaine.
France : La bourse de Paris a ouvert en forte baisse (-2,71%) mardi, gagnée par la panique venue de wall street qui a décroché de façon spectaculaire la veille.
A 09H11 (08H11 GMT), l'indice CAC 40 dévissait de 143,24 points à 5,142,59 points.
La bourse de Paris continuait de se replier mardi à mi-séance (-1,77%), le mouvement d'affolement venu de wall street se poursuivant en Europe, après avoir touché les places asiatiques.
La gravité de la situation se traduit par une explosion des volumes d'échanges: quatre fois le montant observé le lundi 29/01 (une semaine auparavant, quand le Dow Jones culminait 8,5% au-dessus de ses niveaux de clôture de ce lundi 5 février.
Le S§P 500 a quant à lui dévissé de 4,1% et le nasdaq de 3,8%, les deux indices ayant vu voler en éclats tous leurs supports à court terme (MM50) et partir en fumée tous les gains de l'année 2018.
Mais le plus dévastateur, c'est l'emballement du VIX jusque vers 38,8 points, signifiant que des positions massives de vente de volatilité doivent être désormais liquidées dans l'urgence.
Japon : Les bourses asiatiques ont dégringolé mardi matin, au lendemain du plongeon du Dow Jones.
Dans le sillage de New York, les places du Vieux continent ont perdu près de 3% à l'ouverture.
wall street se stabilise au lendemain de la correction.
Après le plongeon de wall street et Tokyo, on pouvait s'attendre au pire mardi matin en Europe, mais les marchés devaient rapidement y refaire une partie de leurs pertes initiales.
La bourse de Tokyo a dévissé de plus de 4% mardi à la clôture après être tombée de plus de 7% en séance, gagnée par la panique après la chute.
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