Les actions européennes devraient ouvrir à la hausse lundi, alors que l'administration Trump et les dirigeants du Congrès sont sur le point de finaliser un plan de soutien d'environ 300 milliards de dollars pour les petites entreprises, mais la tendance est plus mitigée en Asie et sur les futures américains.
Les contrats à terme signalent une hausse de 1,2% pour l'EuroStoxx 50, de 1,17% pour le Dax à Francfort et de 1,11% pour le FTSE à Londres.
De premières indications disponibles donnent par ailleurs la bourse de paris en hausse de 1,16% à l'ouverture.
En Asie, les bourses évoluent en ordre dispersé lundi et les contrats à terme sur les indices américains signalent un repli de 0,3% à 0,4% à l'ouverture de wall street, bien que la Chine ait réduit son taux de prêt de référence de 20 points de base comme prévu.
Tendance mitigée en Asie
La Bourse de Tokyo s'est repliée de 1,15%, s'éloignant d'un pic de près de six semaines atteint vendredi, la prudence ayant dominé avant les publications attendues de résultats d'entreprises.
Du côté de la macroéconomie, les exportations du Japon ont reculé de près de 12% en mars sur un an et les livraisons vers les Etats-Unis ont plongé de 16%.
En Chine, la banque centrale a annoncé dimanche, comme attendu, la baisse de son taux préférentiel de prêt afin d'alléger les coûts de financement des entreprises sur fond de crise sanitaire et soutenir une économie qui s'est contractée au premier trimestre pour la première fois en plusieurs décennies.
Chute des matières premières
Le prix de l'or est tombé à son plus bas niveau depuis plus d'une semaine, le dollar s'étant raffermi avant une semaine chargée en rapports sur les bénéfices des entreprises et en données économiques.
Le pétrole a chuté pendant la séance en Asie pour atteindre son plus bas niveau depuis plus de deux décennies, en raison des prévisions inquiétantes sur la demande.
Donald Trump assure que la chine devra faire face à des conséquences si elle était reconnue responsable
La Chine devrait faire face à des "conséquences" si elle était reconnue "sciemment responsable" de l'épidémie du nouveau coronavirus, a déclaré le président Donald Trump lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche samedi.
Le vice-président Mike Pence a déclaré que les Etats-Unis "mèneraient les enquêtes appropriées au moment opportun".
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