Bourse : un membre de la fed sème le trouble à la bourse de paris, le secteur bancaire impacté

En progression pratiquement la moitié de la séance, les marchés boursiers européens ont finalement clôturé en forte baisse dans la foulée de la bourse de new york, après les propos du président de la Fed de Saint-Louis sur l‘évolution des taux directeurs.

James Bullard, a indiqué qu‘il fallait s‘attendre à une première hausse de taux en 2022 pour maintenir une inflation plus forte que prévue et qui devrait être, plus durable, selon lui.

Ainsi, les inquiétudes liées à la montée des pressions inflationnistes et la possibilité d‘une hausse anticipée des taux d‘intérêt par la Réserve fédérale ont contrebalancé les espoirs des investisseurs ainsi que la perspective d‘une reprise économique solide en Europe.

En effet, la hausse des taux pourrait intervenir fin 2022, alors que la Fed, mercredi, évoquait une première hausse en 2023, il s'agit donc d'une mauvaise surprise pour les marchés.

Les actions liées au secteur de l‘énergie et de la finance figuraient une fois de plus parmi les plus impactées, tandis que les valeurs rattachées au secteur technologique sont reparties à la baisse.

Le plus célèbre indice français a lâché 1,46% à 6569 points pour afficher une baisse de 0,48% sur la semaine.

Pour sa part, l‘eurostoxx50 a chuté de 1,8% à 4 083 points.

Du côté des valeurs, les actions du secteur bancaire qui avaient performé le marché jeudi, se sont retrouvées parmi les plus fort replis.

BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale ont chuté entre 3,4% et 4,56% alors que les rendements à court terme remontent doucement aux USA et que ceux à long terme se détendent.

Le secteur de l‘énergie a également été touché avec TotalEnergies qui a chuté de 2,91%.

A l‘inverse, LVMH, Kering, Hermès et L‘Oréal ont inscrit de nouveaux plus hauts en séance.

Sur le front des indicateurs, les investisseurs ont pris connaissance des prix à la production en Allemagne, ces derniers montrent que l‘inflation a bondi en mai pour atteindre son plus haut niveau depuis 2008, tandis que les ventes au détail au Royaume-Uni ont chuté de manière inattendue au cours de la même période.

Pendant la fermeture des marchés Européens, la bourse de new york était dans le rouge, l‘indice phare perdait 1,5% alors que l‘indice des valeurs technologiques abandonnait environ 1% à 14 070 points.