Wall Street a encaissé une des pires séances de son histoire lundi alors que la panique face à l'avancée inexorable de la pandémie de coronavirus l'emportait sur les efforts massifs déployés par la banque centrale américaine pour tenter de rassurer les marchés.

Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, s'est effondré de 12,9%, sa plus lourde chute depuis le Lundi noir d'octobre 1987.
A 20188,52 points, il tombe à son plus bas niveau depuis février 2017.
La bourse de paris a connu une nouvelle séance de débâcle lundi (-5,75%), rien ne semblant pouvoir stopper la défiance des marchés, désormais convaincus qu'une récession est inévitable en raison de l'épidémie liée au coronavirus et des mesures drastiques prises pour la combattre.
L'indice CAC 40 a perdu 236,90 points à 3,881,46 points, dans un volume d'échanges qui est resté très nourri, à 7,5 milliards d'euros.
Vendredi, il avait terminé sur un rebond technique de 1,83%, ce qui ne l'a pas empêché de chuter de 20% la semaine dernière.
Wall Street connaît sa pire journée depuis le Lundi noir d'octobre 1987
Les actions américaines ont été vendues ce lundi, plongeant encore plus dans le négatif après que le président Trump ait averti que la perturbation économique due au virus pourrait durer jusqu'en août et que l'économie pourrait tomber en récession.
De plus, une réduction d'urgence de 100 points de base du taux des fonds fédéraux et un programme massif d'assouplissement quantitatif de 700 milliards de dollars annoncé par la Fed dimanche n'ont pas réussi à calmer les inquiétudes des investisseurs.
À l'étranger, plusieurs banques centrales ont réduit les taux d'intérêt et les gouvernements ont imposé de nouvelles restrictions sur les voyages, alors que le nombre de décès dans le monde a dépassé les 7 000.
Pour la troisième fois en six journées, les "coupe-circuits" instaurés après 1987 ont dû être activés en début de séance sur les trois indices phares, l'indice S§P 500 ayant enregistré une baisse de 8%, ce qui a déclenché l'interruption automatique des transactions.
Le président de la SEC, l'autorité boursière américaine, a estimé que les marchés devaient rester ouverts en réaction à des rumeurs selon lesquelles le gouvernement pourrait fermer les marchés afin de stopper leur chute.
"Les marchés doivent continuer de fonctionner dans des moments comme ceux-là", a dit Jay Clayton à CNBC, tout en soulignant que la SEC restait vigilante.
Le Dow Jones a chuté de 2997 points, soit 12,9 %, jusqu'en 20189.
Le S§P 500 a perdu 325 points, soit 12 %, pour atteindre 2386 points.
Le nasdaq a chuté de 970 points, soit 12,3 %, pour atteindre 6905.
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