Wall Street devrait ouvrir en baisse à l'image des bourses européennes à mi-séance, la prudence s'imposant sur les marchés d'actions à la veille des annonces de la Réserve fédérale.
Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en repli de 0,5% à 1% au lendemain d'une séance faste qui a vu le nasdaq battre son record de clôture.
La bourse de paris recule sous le poids des valeurs bancaires, dont les dividendes pourraient être menacés, et du secteur de l’aéronautique après la présentation du plan d’aide du gouvernement à la filière.
A 14h45, le Cac 40 recule de 1,52% à 5096,90 points dans un volume d’affaires particulièrement étoffé de plus de 2,85 milliards d’euros.
Sur le front des valeurs, BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et Natixis perdent entre 3% et 6%.
Le Comité européen du risque systémique (CERS) a déclaré que les banques de l’Union européenne ne devraient pas payer de dividendes ni procéder à des rachats d’actions au moins jusqu’à la fin de l’année.
Airbus baisse de 4,2%, safran de 2,6% et Thales de 2,4% après la présentation du plan de soutien du gouvernement à la filière aéronautique.
L'Euro-Stoxx50 affiche le même score alors que le DAX30 lâche un peu plus de 2%.
La dynamique haussière semble soudain mise entre parenthèses alors que la veille, le nasdaq composite a pulvérisé un nouveau record absolu au-delà des 9,925 points ( 45% depuis le plancher de mars, là aussi un record absolu de rally haussier.
Le S§P 500 ( 1,2%) a de son côté bouclé une sixième séance de hausse consécutive et une neuvième séance de progression sur une série de 10.
Symboliquement, l'indice de référence des gérants américains repasse désormais en territoire positif sur l'année 2020.
Du côté des statistiques du jour, le PIB a diminué de 3,6% dans la zone euro et de 3,2% dans l'UE par rapport au trimestre précédent, selon Eurostat qui avait annoncé précédemment des contractions de 3,8% et 3,3% respectivement en estimations rapides.
Après la Banque mondiale, qui table sur une contraction de 5,2% de l’économie de la planète en 2020, la Banque de France anticipe une baisse de 10,3% du PIB de l’Hexagone cette année avant un rebond en 2021, et elle n’attend pas un retour à la normale de l’économie avant 2022.
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