Etats-Unis : Au lendemain d'une séance atone jeudi, en l'absence des investisseurs américains et faute d'entraînement de wall street, fermée pour cause de fête nationale aux Etats-Unis, les marchés ouvrent dans une attitude passive et attentiste.
La cote américaine est attendue en léger retrait avant bourse ce vendredi, après sa pause de la veille.
Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de wall street en repli, entre -0,1% et -0,2%.
Le marché est pénalisé par la baisse du secteur industriel avant la publication du rapport mensuel sur l'emploi aux Etats-Unis.
Les actions asiatiques ont gagné du terrain en prévision du rapport sur l'emploi aux Etats-Unis
La plupart des indices boursiers de la région Asie-Pacifique ont clôturé modérément sur le vert vendredi, les investisseurs attendant des données économiques clés pour les États-Unis plus tard dans la journée.
Le nombre d'emplois non agricoles aux États-Unis devrait augmenter de 160 000 en juin, contre 75 000 en mai, soit une hausse de 160 000.
Le Shanghai Composite a gagné 6 points, soit 0,2 % à 3 011 ; le nikkei 225 a gagné 44 points, soit 0,2 % à 21 746 ; le Kospi a gagné 2 points, soit 0,1 % à 2 111 et le S§P/ASX 200 a gagné 33 points, soit 0,5 % à 6 751, un sommet depuis novembre 2017 ; le Hang Seng a perdu 21 points, soit 0,1 % à 28 774.
Europe : Les marchés boursiers européens se sont échangés dans le rouge vendredi matin, les actions du secteur des ressources de base étant parmi les moins performantes, avant le très attendu rapport sur l'emploi aux Etats-Unis.
Le DAX 30 et l'IBEX 35 ont perdu 0,1 % ; et le FTSE 100 ; le FTSE MIB ont perdu 0,2 % vers 8h55 heure de Londres.
France : Les investisseurs vont se concentrer ce vendredi sur le rapport sur l'emploi aux Etats-Unis.
La bourse de Paris accentuait ses pertes (-0,40%) vendredi à la mi-journée, dans un marché assombri par un indicateur industriel allemand morose et toujours suspendu à la publication de l'emploi américain, susceptible de renforcer les attentes d'une baisse des taux de la Fed.
Vers 13H30 (11H30 GMT), l'indice CAC 40 abandonnait 22,50 points, à 5,598,23 points, après voir terminé quasi stable ( 0,03%) la veille dans un volume d'échanges très faible, alors que wall street était fermée.
Le marché parisien a ouvert stable avant de piquer rapidement du nez, à l'unisson de marchés européens 'où peu de nouvelles sur le front des entreprises accrochaient l'intérêt, tandis qu'un indicateur allemand a déçu' les opérateurs, soulignait Michael Hewson, analyste du courtier CMC Markets.
Le cac40 est dans une configuration délicate
Le cac40 a rallié des niveaux datant d’avant la crise financière de 2008.
Evidemment, les dernières évolutions de l’indice phare sont entièrement expliquées par des facteurs externes à la situation économico-politique française.
En effet, la tendance baissière observée lors du quatrième 2018 a été causée par la montée des tensions sino-américaine d’une part, et la promesse d’hausse des taux de la Fed.
Au cours des premiers 5 premiers mois de l’année 2019, le réchauffement des relations entre Pékin et Washington, ainsi que le virage à 180° de la Fed ont permis aux cac40 de combler la chute du T4 2018.
La correction du mois de mai a permis au marché de reprendre leur souffle (ce qui est normal pour les indices boursiers), mais a également reflété la montée des incertitudes en matière géopolitique mondiale (posture offensive de Pékin, tension entre Mexico et Washington.
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