Les marchés continuaient à défaillir vendredi dans un contexte de nervosité extrême, alors que le monde est engagé dans une course contre la montre pour endiguer les effets délétères de l'épidémie de coronavirus sur l'économie.
Vers 11H50 (10H50 GMT), les bourses européennes déprimaient toutes de la bourse de paris, qui a franchi brièvement la barre des 4% de baisse, à Londres (-3,23%), en passant par Francfort (-3,60%), Madrid (-3,57%) et Milan (-3,54%).
La crise sanitaire inédite a également fait plier les places financières asiatiques vendredi: Tokyo a fini en forte baisse (-2,72%), tout comme Hong Kong (-2,32%) et Shanghai (-1,21%).
wall street est attendue en nette baisse alors que les bourses européennes creusaient leurs pertes vendredi à mi-séance, les craintes persistantes liées au coronavirus et ses répercussions potentielles sur la croissance mondiale faisant chuter les actions et rendements obligataires.
Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de wall street en repli de 2% à 3% en moyenne.
Vers 12h30, le CAC 40 perd 3,75% à 5,159,97, un plus bas depuis début juillet.
À Francfort, le Dax chute de 3,58% et à Londres, le FTSE abandonne 3,21%.
L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 abandonne 3,47%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro recule de 3,57% et le Stoxx 600 de 3,55%.
Signe d'une certaine nervosité sur les marchés d'actions, l'indice mesurant la volatilité implicite de l'EuroStoxx 50 prend 31,28% et son homologue rattaché au S§P 500 gagne plus de 13%.
Pour l’heure, les intervenants cherchent avant tout à privilégier les actifs dits refuge comme l’or (l’once a touché un plus haut de sept ans ce matin), certaines devises, dont le yen, et les emprunts d’Etat.
Le rendement de l’emprunt chinois à 10 ans a touché un plus bas de 18 ans ce matin.
Celui des bons du Trésor américain de même échéance est tombé à 0,6979%, un nouveau plus bas historique, tandis que celui de l’échéance à 30 ans est passé sous le seuil de 1,5%, un plancher inédit, signe que les investisseurs anticipent une nouvelle détente de la part de la Fed après la baisse d’urgence de 50 points de base des taux directeurs annoncée mardi.
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