Wall Street est attendue dans le vert mais les bourses européennes sont hésitantes mercredi à mi-séance, tiraillées entre la reprise progressive de l'activité économique, la hausse des cours pétroliers, de mauvais indicateurs européens et les incertitudes sur les relations entre la Chine et les Etats-Unis.
Vers 15h, les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en hausse avec un S§P500 et nasdaq 400 qui gagnent 0,39% à 2 869,50 points et 0,50% à 8 939,25 points.
La bourse de paris voyait ses gains de la veille légèrement s'effriter (-0,18%) mercredi à la mi-journée, focalisée sur les mesures de déconfinement et une nouvelle salve de statistiques ne laissant guère de doutes sur l'ampleur des dégâts causés par la pandémie de coronavirus.
A 12H51 (10H51 GMT), l'indice CAC 40 se repliait de 8,01 points à 4,475,12 points, dans un volume d'échanges de 664 millions d'euros.
La veille, il avait fini sur un net rebond de 2,40%.
La cote parisienne avai ouvert stable, avant de passer dans le rouge.
Sur le front des valeurs, Axa gagnait 2,55% à 16,24 euros, fort d'un bilan solide pour le premier trimestre, même s'il s'attend à ce que la crise ait un "impact significatif" sur ses performances pour le reste de l'année.
Crédit Agricole progressait de 1,93% à 7,30 euros, le groupe assurant pouvoir absorber le choc de la crise sanitaire malgré le triplement de ses provisions qui a entamé son bénéfice net au premier trimestre.
Solvay montait de 3,18% à 72,74 euros.
Le groupe chimique belge anticipe un second trimestre encore plus difficile que le premier, où son bénéfice net a chuté de 18% à cause des conséquences de la pandémie.
Sur le front des indicateurs économiques, il y a eu à 14h30 les données publiées par le cabinet de ressources humaines ADP qui a annoncé plus de 20 millions d'emplois détruits dans le secteur privé aux Etats-Unis en avril, un record.
Relativement épargnée par la pandémie, l'Allemagne s'apprête mercredi à accélérer son déconfinement, une normalisation réclamée avec force pour son pays par le président américain Donald Trump afin d'éviter une catastrophe économique.
La Commission européenne a prédit mercredi une récession "historique" dans l'UE cette année en raison de la pandémie, qui se traduira selon elle par une chute record du PIB de 7,7% en zone euro, puis un rebond de 6,3% en 2021.
En France, le produit intérieur brut (PIB) devrait reculer de 8,2% en 2020.
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