Wall Street est attendue en baisse ce vendredi, après une journée de pause sur les marchés. Les futures sur indices new-yorkais indiquent un recul d'environ 0,15% pour le Dow Jones, de 0,25% pour le Standard & Poor's 500 et de 0,3% pour le Nasdaq.
Cette tendance s'inscrit dans un contexte de prudence généralisée avant la publication très attendue du rapport sur l'emploi américain, prévue à 13h30 GMT.
Les analystes anticipent que le rapport indiquera la création de 160,000 emplois en décembre, avec un taux de chômage stable à 4,2%.
Des chiffres supérieurs aux attentes pourraient entraîner une hausse des rendements obligataires américains et renforcer le dollar, ce qui exercerait une pression sur d'autres devises, notamment l'euro et la livre sterling.
Tensions en Europe sur les Actifs Britanniques
En Europe, les marchés évoluent de manière disparate.
Le CAC 40 à Paris progresse de 0,2% à 7507 points, tandis que le Dax à Francfort avance de 0,3%.
À Londres, le FTSE 100, en revanche, cède 0,4%.
Les tensions demeurent vives sur les actifs britanniques, alimentées par des inquiétudes concernant l'économie du pays et ses finances publiques.
L'indice EuroStoxx 50 affiche une légère hausse de 0,15%, tandis que le FTSEurofirst 300 et le Stoxx 600 reculent respectivement de 0,10% et 0,15%.
Du côté des valeurs, Viridien se distingue avec une forte hausse de 12,35%, atteignant 60,70 euros.
L'entreprise a dévoilé des prévisions optimistes pour 2024, avec un chiffre d'affaires estimé à plus de 1,1 milliard de dollars et un EBITDA de 430 millions de dollars.
Sophie Zurquiyah, CEO de Viridien, a souligné une croissance significative de l'EBITDA et une génération de flux de trésorerie nets proche de 50 millions de dollars, dépassant les objectifs initiaux.
Airbus, quant à lui, enregistre une hausse de 0,92% à 158,02 euros, malgré un léger écart par rapport à ses objectifs de livraison pour 2024.
Le géant de l'aéronautique a livré 766 avions à 86 clients, manquant de peu l'objectif de 770.
Bien que les livraisons aient augmenté de 4% par rapport à l'année précédente, Airbus reste en deçà des niveaux d'avant la pandémie.
À l'inverse, Ubisoft subit la plus forte baisse de l'indice SBF 120, avec un recul de 5,7% à 11,60 euros.
L'éditeur de jeux vidéo a récemment averti sur ses revenus et a annoncé avoir mandaté des conseils pour explorer des options stratégiques.
L'action d'Ubisoft a perdu près de la moitié de sa valeur au cours de l'année écoulée, en raison de pertes accumulées et de performances décevantes.
Sur le plan macroéconomique, l'Insee a rapporté que la production industrielle en France a légèrement augmenté en novembre, avec une hausse de 0,2% dans l'industrie manufacturière, après une baisse de 0,1% en octobre.
Les dépenses de consommation des ménages en biens ont également rebondi de 0,3% en volume, soutenues par une augmentation des achats de biens fabriqués et une légère hausse de la consommation alimentaire.
En revanche, la consommation d'énergie a diminué de 0,8%.
Aux États-Unis, le rapport sur l'emploi sera publié à 14h30, suivi de l'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan à 16h00, des indicateurs clés qui pourraient influencer les marchés dans les heures à venir.
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