Wall Street clôture en négatif après les prévisions pessimistes de la Fed, mais la star du jour est sans aucun doute Apple.

La technologie est entrée dans l'histoire après être devenue la première entreprise américaine à atteindre 2 trillions de dollars de capitalisation à Wall Street.
Ses actions ont franchi cette barrière, atteignant un sommet intrajournalier de 468,61 $, le titre reste très proche de ces niveaux avec un rebond de plus de 0,7%.
A la clôture, le Dow Jones a perdu 85 points, soit 0,3 %, pour atteindre 27 693 points.
Le S§P 500 a perdu 15 points, soit 0,4 %, pour s'établir à 3 375.
Le nasdaq a reculé de 64 points, soit 0,6 %, à 11 147.
En matière politique, les républicains et les démocrates continuent de négocier un deuxième plan de relance pour l'économie du pays, bien que maintenant l'accord semble plus proche après que Nancy Pelosi a assuré que les démocrates sont prêts à réduire leurs demandes pour parvenir à un accord avec le républicains.
Sur le plan monétaire, la Réserve fédérale (Fed) a publié son procès-verbal lors de sa réunion de juillet et les décideurs de la FED ont exprimé leur inquiétude quant à l'impact continu du coronavirus sur l'économie et se sont montrés sceptiques quant à l'utilisation des achats d'obligations pour contrôler la courbe des taux des obligations d'État, poussant les actions et les rendements obligataires à la baisse et le dollar américain à la hausse.
Les responsables de la FED ont prévenu que la pandémie "pèsera lourdement" sur l'activité économique, l'emploi et l'inflation à court terme, et qu'elle présentera des risques considérables à moyen terme aux Etats-Unis.
Sur le plan stratégique, Goldman Sachs a été la dernière grande banque d'investissement à relever l'objectif du S§P 500.
La firme estime désormais que l'indice américain peut encore progresser de près de 10% d'ici la fin de l'année pour atteindre les 3 600 points.
En Europe, les marchés ont fini en hausse mercredi, portées par de nouveaux records à Wall Street pour le S§P-500 et le nasdaq composite et malgré la méfiance des investisseurs avant la publication du procès-verbal de la Réserve fédérale.
Pourtant pendant la séance Européenne, les marchés boursiers ont pour la plupart stagné, car plusieurs éléments ont pesé sur la tendance, comme par exemple les statistiques sur l'inflation européenne, les discussions sur le nouveau stimulus fiscal américain, les relations tendues entre les Etats-Unis et la Chine et enfin la montée des tensions au Belarus.
À la bourse de paris, le CAC 40 a pris 0,79% à 4977,23 points, le footsie britannique a gagné 0,58% et le Dax allemand a avancé de 0,74%.
Sur le front des sociétés, les valeurs foncières ont une nouvelle fois été affectées par les doutes sur la reprise de l'économie: à Paris, Unibail-Rodamco-Westfield a perdu 0,70%, la plus forte baisse du CAC 40; Klépierre a reculé de 4% et Mercialys de 3,21%.
L'indice EuroStoxx 50 s'est octroyé 0,85%, le FTSEurofirst 300 a affiché un gain de 0,68% et le Stoxx 600 une progression de 0,65%.
Paul Donovan, l'économiste en chef d'UBS Global Wealth Management, a déclaré dans une note qu'une période de risque maximal approchait, car le président Donald Trump pourrait annoncer de nouveaux tarifs avant les élections pour ainsi paraître comme l'homme fort de la situation entre les Etats-Unis et la Chine.
La séance de Wall street bat des records, Apple dépasse les 2000 milliards de capitalisation
Wall Street hésitait sur la direction à suivre peu après l'ouverture mercredi au lendemain de nouveaux records, après des résultats solides de groupes de la distribution et en attendant un compte-rendu d'une réunion de la banque centrale américaine (Fed).
l’indice S'P 500, qui représente les 500 plus grandes entreprises cotées à Wall Street, a atteint un niveau record, cette bonne santé s’explique par les mesures budgétaires et monétaires prises à l’échelon fédéral américain, mais aussi par les résultats meilleurs que prévu de certains secteurs ainsi que la hausse du titre Apple.
Apple ( 1,25%) est devenu la première société américaine cotée à franchir la barre des 2000 milliards de dollars de capitalisation, les investisseurs faisant le pari que le fabricant d'iPhone continuera à voir ses performances augmenter.
En deux ans, l'action Apple a tout simplement doublé de taille, pendant l’été 2018 le titre était valorisé 1000 milliards de dollars.
Depuis, Apple a rejoint le club très fermé des grands noms de la tech, comme Amazon, Microsoft et Alphabet, la maison mère de Google.
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