Les indices boursiers américains ont clôturé la séance en baisse mercredi, laissant le S&P 500 juste en dessous de son niveau record, les investisseurs étant à la recherche de nouveaux catalyseurs pour pousser les indices à la hausse ou du moins justifier les valorisations actuelles.
Le dernier compte-rendu de la réunion de la Réserve fédérale n‘a pas apporté beaucoup de surprises, les responsables de la Fed ayant maintenu les taux et les achats d‘actifs inchangés, tout en reconnaissant une amélioration des perspectives économiques et une hausse de l‘inflation.
Du côté des entreprises, Alphabet a progressé de plus de 3 % après que la société a publié des bénéfices meilleurs que prévu, tandis que Microsoft a chuté de près de 3 % après avoir inscrit sa plus forte croissance des revenus depuis 2018.
A la clôture, l‘indice Dow Jones a perdu 0,48%, ou 164,55 points, à 33820,38 points, le S&P-500, plus large, a baissé de 3,54 points, soit
0,08%, à 4183,18 points et enfin le nasdaq composite termine en repli de 39,19 points ou -0,28% à 14051,03 points.
La réserve fédérale laisse sa politique monétaire inchangée, la croissance accélère et l‘inflation progresse
Comme attendu, la banque centrale américaine a maintenu ses taux d‘intérêt à des niveaux proches de zéro dans une fourchette cible de 0-0,25% et a déclaré qu‘elle continuera à acheter des obligations au rythme de 120 milliards de dollars par mois, tout en reconnaissant que l‘économie s‘améliore et que l‘inflation progresse.
Lors de la conférence, les responsables de la FED n‘ont pas donné le moindre signe laissant penser qu‘elle se prépare à réduire son soutien à la reprise.
Toutefois, ils ont noté que les indicateurs de l‘activité économique et de l‘emploi se sont renforcés suite aux progrès réalisés en matière de vaccination et à un soutien politique fort, mais ils ont souligné que la pandémie continue de peser sur l‘économie et que des risques pèsent toujours à moyen terme.
Powell a également indiqué que le taux de chômage de 6 % aux USA ne prend pas en considération le chômage réel, qui selon lui est plus important.
Il a rajouté qu‘il est très peu probable que l‘on assiste à une hausse persistante de l‘inflation avec un marché du travail très peu dynamique.
Enfin, le Federal Open Market Committee (FOMC) a réaffirmé son engagement à conserver sa politique actuelle tant qu‘il n‘aura pas constaté des progrès supplémentaires substantiels vers le double objectif qu‘il s‘est donné, à savoir le plein emploi et un retour pérenne de l‘inflation à 2%.
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