Etats-Unis : La bourse de New York a terminé la semaine en baisse vendredi, en repli au lendemain de nouveaux records, après un rapport sur l'emploi et le taux de chômage aux Etats-Unis plutôt décevant.
Le S§P-500 cède 0,29% , le nasdaq 0,27% et le Dow Jones Industrial Average, a reculé de 0,46%, à 28823,77 points.
L'indice vedette de la place new-yorkaise a toutefois dépassé pour la première fois en début de séance le seuil symbolique des 29,000 points avant d'effacer ses gains, puis de passer dans le rouge.
Les trois indices finissent cependant en hausse d'une semaine à l'autre.
La semaine prochaine, les investisseurs auront les yeux rivés sur la signature, prévue mercredi, d'un accord commercial préliminaire entre les Etats-Unis et la Chine, conçu comme une trêve dans la guerre commerciale entre les deux pays.
Les actions américaines clôturent en baisse
wall street a fermé dans le rouge vendredi, les données macroéconomiques ayant légèrement déçu les attentes du marché.
Les employeurs ont ajouté 145 000 emplois en décembre, ce qui est inférieur au consensus de 164 000.
Les emplois manufacturiers ont diminué de 12 000, ce qui, combiné à un ISM PMI de 47,2 points en décembre, suggère une faiblesse prochaine du secteur.
Sur le plan géopolitique, le secrétaire d'État Mike Pompeo et le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin ont annoncé de nouvelles sanctions sur les exportations de métaux de l'Iran à l'encontre de huit hauts fonctionnaires.
Au rang des valeurs, Boeing a perdu 1,91%, ce recul pesant lourdement sur le Dow Jones.
Le Congrès américain a révélé dans la nuit de jeudi à vendredi d'anciens messages internes de salariés de Boeing dénigrant le régulateur de l'aérien américain (FAA) et les développeurs de l'appareil 737 MAX, qui sont notamment qualifiés de "bouffons" et de "singes".
Par ailleurs, le groupe américain Spirit AeroSystems (-4,25%), gros sous-traitant de l'avionneur, a annoncé licencier environ 16% de ses effectifs, soit 2,800 salariés, en raison de la suspension de la production du 737 MAX, cloué au sol depuis mars après deux crashs mortels.
Grubhub a chuté de 6,01%.
Le spécialiste des livraisons de repas à domicile a démenti auprès de CNBC des informations de presse indiquant que l'entreprise envisageait plusieurs options stratégiques, dont une vente ou une acquisition.
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