Wall Street a clôturé en forte baisse de plus de 2% ce mercredi, il s‘agit de sa plus forte chute de l‘année, le S&P passant ainsi en territoire négatif depuis le 1er janvier.
Cette chute des marchés intervient sur fond de bulle sur le compartiment High tech aux USA, accompagné de bénéfices décevants, les opérations spéculatives ayant ainsi déclenché des positions vendeusese sur les actions du secteur technologique.
De plus, la prudence exprimée par le président de la Fed (Jerome Powell), quant aux perspectives à court terme de l‘économie américaine, a fini par peser sur le sentiment de marché.
GameStop s‘envole à la bourse de New York
Du côté des entreprises, les actions de Boeing ont chuté de plus de 4 % après que son rapport sur les bénéfices ait montré une perte nette record dans le contexte de la pandémie et de l‘immobilisation au sol du 737 Max.
Dans le même temps, les actions d‘AMD et de Starbucks ont chuté de 6 %, malgré des prévisions plus optimistes.
Par ailleurs, TD Ameritrade a mis en place des restrictions sur certaines transactions concernant GameStop et AMC.
Cette intervention fait suite à la nouvelle envolée de GameStop ( 134,84% à 347,51 dollars), conséquence d‘une bataille boursière inédite entre des fonds vendeurs à découvert et des investisseurs individuels qui se sont concertés pour contrer le gestionnaire du fond.
Sur le plan politique, la Fed a maintenu les taux d‘intérêt à un niveau proche de zéro et a mis en place un programme d‘achat d‘actifs d‘au moins 120 milliards de dollars par mois.
Lors de la conférence de presse de Jerome Powell , le banquier central a tenté de rassurer les investisseurs, en faisant remarquer qu‘il est prématuré pour parler de retrait des stimuli.
En outre, il a déclaré que les pressions inflationnistes seront transitoires et limitées et que nous accueillerons favorablement une hausse temporaire de l‘inflation .
A la clôture, le Dow Jones a perdu 634 points, soit 2,1 %, pour s‘établir à 30 303 points.
Le S&P 500 a chuté de 99 points, soit 2,6 %, à 3751.
Le nasdaq a chuté de 356 points, soit 2,6 %, à 13 271.
L‘Europe termine dans le rouge une séance dominée par le retour de l‘aversion au risque
les marchés européens ont clôturé en forte baisse mercredi une séance dirigée par le retour de l‘appétence pour les valeurs refuges, un regain de crainte sur la conjoncture sanitaire s‘ajoutant à la défiance des publications de la FED américaine, le tout sur fond d‘une avalanche de publications.
À la bourse de paris, l‘indice vedette accuse une baisse de 1,16% soit 63,9 points à 5459,62 points, sa plus mauvaise clôture depuis le 21 décembre.
Pourtant, le cac40 avait ouvert sur une note positive lors de cette séance de mercredi, mais, rapidement, le marché parisien est ` rentré dans le rang `, renouant avec une direction baissière.
Le marché des actions a accentué sa baisse au fil de l‘après-midi, les opérateurs ayant privilégié la défiance et évité les positions trop tranchées, alors que les niveaux de valorisation de la bourse de new york inquiètent et qu‘aucun apaisement n‘est observée concernant la pandémie.
Parallèlement, les chiffres définitifs de l‘épidémie du coronavirus et les nouvelles mesures de contraintes ou de confinement annoncées ou évoquées sur le vieux continent pèsent sur l‘humeur de marché.
Les plus fortes baisses sectorielles du jour sont pour les compartiments cycliques que sont les matières premières, dont l‘indice stoxx a dévissé de 3,64%, les banques, qui ont cédé 2,06%, les technologiques (-2,18%) et l‘automobile (-2,02%).
A l‘inverse, le secteur des télécommunications ( 1,56%) a profité de l‘envolé de Nokia ( 13,84%), que des analystes expliquent par des rachats de vendeurs à découvert, un short squeeze qui a aussi profité à Unibail-rodamco-westfield ( 19,87%) et à Klépierre ( 21,90%).
A Londres, le ftse 100 a là¢ché 1,24% et à francfort, le dax a baissé de 1,81%.
L‘indice eurostoxx 50 a perdu 1,57%, le ftseurofirst 300 1,17% et le stoxx 600 1,16%.
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