La bourse de New York a terminé en nette hausse mardi, encouragée par des signes de stabilisation de la pandémie de coronavirus alors que la saison des résultats trimestriels d'entreprises a démarré sur une note contrastée.

En effet, l'optimisme sur un desserrement des mesures de restriction prises pour freiner la propagation du coronavirus l'emportant sur les mauvais résultats affichés par JPMorgan et Wells Fargo.
JPMorgan Chase, la première banque américaine par les actifs, finit sur un recul de 2,74%, après l'annonce d'une chute de son bénéfice sur les trois premiers mois de l'année.
Avant la publication de ces trimestriels, le titre affichait déjà une baisse de 29% depuis le début de l'année.
Wells Fargo a annoncé un bénéfice réduit pratiquement à zéro au premier trimestre a perdu 3,98%.
Parmi les autres valeurs du jour, Amazon a continué à être porté par l'explosion des commandes en ligne, très prisées des personnes confinées.
Son titre est encore monté de 5,28%, à 2283,32 dollars, un niveau jamais atteint.
Le Dow Jones Industrial Average, a grimpé de 2,39% à 23,949,76 points et le nasdaq, à forte coloration technologique, de 3,95%, à 8,515,74 points.
Le S§P 500, qui représente les 500 plus grandes entreprises de wall street, a pris 3,06%, à 2,846,06 points.
La bourse de paris a terminé légèrement dans le vert ( 0,38%) mardi, poursuivant sa remontée de la semaine passée après le long week-end pascal, portée par les nouvelles mesures de soutien de la Fed et un début de déconfinement en Europe.
L'indice CAC 40 a pris 17,06 points à 4,523,91 points.
Jeudi, il avait fini en hausse de 1,44%.
Danone a gagné plus de 4% et carrefour près de 2%.
Sanofi s’est adjugé 0,6% alors que le groupe va s’associer avec GlaxoSmithKline pour développer un vaccin contre le Covid-19.
A l’inverse, le gérant de centres commerciaux Unibail-Rodmaco-Westfield, plombé par le prolongement des mesures de confinement en France, a chuté de 10% Ses actions avaient rebondi de plus de 40% la semaine dernière après avoir été parmi les plus massacrées.
Hausse des actions américaines malgré l'avertissement du FMI
Malgré l'avertissement du FMI concernant le pire ralentissement depuis la Grande Dépression, wall street s'est envolé mardi alors que les traders continuaient d'exprimer leur optimisme quant aux signes d'aplatissement En effet, le Fonds monétaire international a averti que l'économie mondiale pourrait connaître la pire récession depuis la Grande Dépression en raison de la pandémie de coronavirus et des mesures de confinement adoptées pour ralentir l'épidémie.
Dans son étude le FMI prévoit maintenant une chute de 3 % de la croissance mondiale pour 2020, entraînée principalement par une baisse de 6,1 % dans les économies développées, tandis que les marchés émergents devraient chuter de 1 %.
Mais cette crise qui "ne ressemble à aucune autre" pourrait aussi entraîner une récession bien plus sévère si les mesures de confinement ne sont pas levées d'ici la fin juin et si l'activité économique ne reprenait pas au second semestre, a prévenu Gita Gopinath, son économiste en chef.
Pour rappel, le FMI avait prédit une croissance mondiale de 3,3 % cette année et une expansion de 3,4 % l'année prochaine.
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