Wall Street a clôturé en forte hausse, alors que les perspectives d'une réouverture partielle de l'économie américaine semble imminente mettant ainsi au second plan la baisse de 23% du prix du brut WTI.

En effet, lundi, le gouverneur de l'Ohio, Mike DeWine, a déclaré que le commerce de détail et les services aux consommateurs pourront commencer à rouvrir le 12 mai, tandis que des États comme le Texas, la Caroline du Sud et la Géorgie commencent à autoriser les restaurants et autres établissements à servir les clients.
Pendant ce temps, le gouverneur de New York Andrew Cuomo a déclaré que l'État prévoit de rouvrir par étapes, en commençant par l'industrie manufacturière et la construction.
Plusieurs pays d'Europe, l'Espagne et l'Italie notamment, ont aussi commencé à faire redémarrer leur économie.
Les acteurs du marché ont aussi accueilli favorablement le renforcement par la Banque du Japon de ses programmes de rachats d'actifs, une nouvelle mesure de soutien pour la troisième puissance économique mondiale, quelques jours avant une réunion de la Banque centrale américaine (Fed), mercredi, et de son homologue européenne, jeudi.
Dans ce contexte, l'indice de volatilité du CBOE .
VIX , surnommé "indice de la peur" à Wall Street, est tombé en cours de journée à son plus bas niveau depuis plus de sept semaines.
A la clôture le le Dow Jones Industrial Average, a gagné 1,51%, à 24,133,78 points, et le nasdaq, à forte coloration technologique, 1,11% à 8,730,16 points.
L'indice élargi S§P 500, qui représente les 500 plus grandes entreprises de Wall Street, s'est apprécié de 1,47% à 2,878,48 points.
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