Les trois principaux indices boursiers des États-Unis ont atteint des sommets vendredi, après de mauvais chiffres de l’emploi américain pour décembre, qui rendent toutefois plus probables la nécessité d‘un nouveau soutien économique.
Au cours de la séance, le Dow et le S&P 500 se sont tous deux négociés dans le rouge avant de rebondir.
Les traders semblent ignorer un rapport décevant sur l‘emploi qui a montré que l‘économie américaine a perdu 140 000 emplois en décembre, principalement en raison de pertes dans les secteurs des loisirs et de l‘hôtellerie, de l‘éducation privée et du gouvernement, tandis que l‘emploi dans le secteur manufacturier a été plus élevé que prévu.
Sur le front des actions, Boeing résistait (-0,24%) après avoir été mis à l’amende pour 2,5 milliards de dollars pour avoir trompé les autorités lors du processus d’approbation du 737 MAX.
Le titre de la compagnie américaine de télécommunications Acacia Communications montait de plus de 10% après avoir annoncé renoncer à son rachat par Cisco.
Le titre Tesla, qui a passé pour la première fois la barre des 800 dollars jeudi faisant de son patron Elon Musk l‘homme le plus riche du monde, progressait encore à 5,7% pour la dixième séance d‘affilée.
A la clôture, le Dow Jones a gagné 57 points ou 0,2% à 31098, le S&P 500 a gagné 21 points ou 0,6% à 3825 et le nasdaq a gagné 135 points soit 1% à 13202.
Sur la semaine, le Dow Jones a gagné 1,6 %, le S&P 500 1,8 % et le nasdaq 2,4 %.
L‘Europe mise sur la relance américaine
Les marchés européens ont clôturé sur une note positive vendredi, les traders continuant d‘espérer des actions de relance économique aux usa suite à la victoire démocrate au sénat.
En France, l‘indice vedette de la bourse de paris a acquis 0,65% à 5706,88 points, un plus haut en clôture depuis fin février, toutes les nouvelles semblent bonnes pour alimenter l‘espoir de nouvelles mesures de relance budgétaire aux états unis en témoigne la publication des chiffres de l‘emploi par le bureau of labor statistics qui fait état de suppressions de postes dans le secteur non-agricole aux états-unis au mois de décembre.
Un optimisme alimenté également par une étude de l‘université du texas mettant en avant l‘actuel vaccin développé par pfizer-biontech, ce dernier serait efficace contre les nouvelles souches du virus découverts au royaume-uni et en afrique du sud.
Sur ce sujet l‘union européenne a fait savoir qu‘elle avait commandé 300 millions de doses de vaccins supplémentaires doublant ainsi ses stocks pour alimenter les 27 pays de la Zone Euro.
Autant de nouvelles qui ont permis au cac40 d‘osciller autour des 5700 points toute la journée avant de clôturer juste au dessus de ce seuil.
Au même moment, le DAX Allemand en hausse de 0,58% a atteint de son côté un pic historique de 141130 points en séance, aidé par la progression du titre infineon et l‘augmentation plus forte qu‘attendu de la production industrielle et des exportations en novembre.
A Londres, le footsie britannique a gagné 0,24%.
L‘indice eurostoxx 50 a gagné 0,62%, le ftseurofirst 300 a progressé de 0,65% et le stoxx 600 de 0,66%.
L‘indice paneuropéen ftseurofirst 300 monte de 0,62%, l‘eurostoxx 50 de l‘union européenne de 0,65% et le stoxx 600 de 0,63%.
A la bourse de new york, l‘indice des valeurs technologiques de la bourse de new york et le s&p-500 ont inscrit des records peu après l‘ouverture.
Côté valeurs, sodexo s‘est envolé de 10,49%, suite au relèvement de son estimation de marge d’exploitation semestrielle.
La société de services aux entreprises a communiqué un chiffre d’affaires de 4,4 milliards d‘euros au terme des trois premiers mois 2020-2021.
Le compartiment du luxe s‘est distingué, LVMH a touché un nouveau plus haut
historique à 525,30 euros, alors que kering et hermès ont terminé en progression de 1,54% et de 1,37% respectivement.
Le groupe Infosys, spécialisé dans le développement de logiciels destinés notamment au secteur financier, devrait annoncer mercredi prochain ses résultats pour le troisième trimestre de son exercice 2020-2021.
D‘après les analystes, une croissance du chiffre d’affaires et du résultat net par action de plus de 10 % pour les deux prochaines années est attendue.
La valorisation du titre reste encore largement raisonnable avec un rapport cours/bénéfice qui tourne autour de 25 sur base des résultats attendus pour l’exercice 2021-2022.
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