Les trois principaux indices boursiers américains ont perdu du terrain mercredi après que la Fed a fortement relevé ses prévisions d‘inflation pour cette année et décidé de relever ses taux d‘intérêt plus tôt que prévu.
Ce changement de perspective a ravivé les craintes des investisseurs qui laisse penser que la banque centrale ne doive mettre un terme à sa politique monétaire ultra accommodante pour éviter une surchauffe de l‘économie américaine.
Toutefois, la Fed n‘a pas indiqué quand elle commencera à réduire son programme agressif d‘achat d‘obligations, ce qui a permis à wall street de réduire ses pertes avant la clôture.
Le repli du marché a été plus prononcé dans les secteurs sensibles à l‘économie, notamment ceux qui s‘étaient récemment redressés, comme par exemple le compartiment des matériaux et l‘industrie.
A la clôture, l‘indice dow jones a perdu -0,77%, ou 265,66 points, à 34033 points.
Le s&p-500 , plus large, a abandonné 22,83 points, soit -0,54%, à 4223 points.
L‘indice des valeurs technologiques de la bourse de new york a baissé pour sa part de 33,17 points (-0,24%) à 14 039 points.
Du côté des valeurs, Oracle a dévoilé des perspectives moins bonnes que prévu.
Au chapitre des indicateurs, les prix à l‘importation ont bondi de 2,2% en mai.
Les analystes tablaient sur 0,8% après 1,1% en avril.
L‘indice des prix à l‘exportation a progressé de 17,4% après 14,4% en avril.
La réserve fédérale laisse sa politique monétaire inchangée mais laisse présager de premières hausses de taux en 2023
Les taux des fed funds évoluent dans une marge de 0% à 0,25% et les achats d‘actifs sont maintenus à 120 milliards de dollars par mois.
Comme attendu, le comité de politique monétaire de la banque centrale américaine a maintenu ses taux directeurs à des niveaux proches de zéro.
Toutefois, la FED à laissé entendre que les prochaines hausses de taux pourraient se produire en 2023, contre 2024 auparavant.
Les responsables ont rappelé que les progrès réalisés en matière de vaccination et le fort soutien politique ont permis de renforcer l‘activité économique et l‘emploi.
Les nouvelles prévisions économiques de la FED ont montré que le PIB devrait croà®tre de 7 % en 2021, soit plus que les 6,5 % prévus en mars.
La croissance pour 2022 a été maintenue à 3,3 %.
La prévision de croissance du PIB est rehaussée à 7% pour cette année, contre 6,5% auparavant, alors que l‘estimation sur le chômage reste inchangée à 4,5% pour cette année.
L‘inflation devrait être beaucoup plus élevée, à 3,4 % en 2021 (contre 2,4 % en mars), même si elle devrait ralentir à 2,1 % en 2022 (contre 2 % en mars).
Hausse timide en Europe avant la décision de la Fed
A l‘exception de la bourse Allemande, les marchés Européens ont clôturé en hausse prudente mercredi, il s‘agit de la neuvième clôture positive consécutive pour l‘indice stoxx 600.
La séance a été marquée par l‘attentisme des opérateurs alors que la Fed devait rendre sa décision de politique monétaire dans la soirée.
À la clôture, la bourse de paris a acquis 0,2%, soit 13,13 points à 6652 points après un nouveau record d‘environ 21 ans à 6659, A Londres, le ftse 100 a progressé de 0,17% alors qu‘à francfort, le dax perdait 0,12%.
L‘indice eurostoxx 50 a clôturé sur un gain de 0,2%, le ftseurofirst 300 a gagné 0,26% et le stoxx 600 0,23%.
Ce dernier n‘avait pas enregistré neuf séances d‘affilées de progression depuis plus de trois ans et demi.
Du côté des valeurs, Worldline figure parmi les plus fortes hausses du Cac 40, l‘action du spécialiste des paiements électroniques a gagné 2,04%, aidée par la banque d‘affaires Goldman Sachs qui a fait le choix de la rajouter dans sa liste de titres préférées conviction list.
A l‘inverse, le titre ArcelorMittal a chuté de 1,64%, cette forte baisse intervient après que la Chine a décidé d‘imposer aux sociétés d‘Etat de contrôler les risques et de limiter leur exposition aux marchés étrangers de matières premières, dans le but de maintenir la hausse des prix, rapporte le media d‘informations financières Bloomberg.
Pendant la fermeture de marché dans la zone euro, la bourse de new york évoluait sur une note contrastée, l‘indice phare cédait à peine 0,05% et le standard et poor‘s 500 restait pratiquement et l‘indice des valeurs technologiques montait de 0,2% dans un contexte de repli des rendements des bons du trésor, un orientation positive pour les actions liées au secteur technologique.
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