Wall Street recule, le nouveau plan d’achat d’actifs de la BCE étant occulté par la chute de l’indice allemand Ifo et la dégradation du marché de l’emploi aux Etats-Unis.

L'éclaircie aura été de très courte durée sur les marchés actions après les 750 milliards du plan d'urgence annoncé dans la nuit par la BCE: les bourses européennes repartaient dans le rouge jeudi à la mi-journée, mais l'effet a été plus positif sur les taux souverains.
La séance avait pourtant bien débuté après les annonces de soutien exceptionnel des deux plus importantes banques centrales au monde pour tenter de contenir les dégâts de la pandémie de coronavirus sur l'économie.
En effet, après avoir rebondi à l'ouverture, temporairement ragaillardies par le 'bazooka' monétaire déployé par la banque centrale européenne face au coronavirus, les bourses de paris (-0,72%), Francfort (-0,66%) et Londres (-1,55%) évoluaient de nouveau dans le rouge à la mi-journée.
Milan résistait mieux ( 1,01%) tandis que Madrid abandonnait 0,12%.
Sur le terrain des valeurs, le secteur aérien, parmi les plus touchés par la crise sanitaire, respirait.
Airbus gagnait 4,41% à 51,23 euros, Air France-KLM 4,49% à 4,44 euros et safran 2,94% à 54,70 euros.
Les banques en revanche, après un rebond à l'ouverture, baissaient de nouveau.
Crédit Agricole perdait 0,42% à 6,22 euros, BNP Paribas 5,97% à 25,50 euros et Société Générale 3,43% à 25,50 euros.
"Les marchés sont en mode aversion au risque parce qu'ils ont intégré" que la récession "sera très certainement unique en termes d'ampleur" et dans ce contexte, il va "être très dur de les rassurer, même en dégoupillant des montants énormes", a noté auprès de l'AFP Christopher Dembik, , responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.
Wall street chute malgré les mesures de relance, les demandes d'allocations de chômage ont atteint leur plus haut niveau depuis 2017
Les actions américaines ont chuté jeudi, après une autre forte vente la veille qui a vu le Dow Jones clôturer à son plus bas niveau depuis trois ans.
Les plans de relance massifs des principales banques centrales et des gouvernements du monde entier n'ont pas suffi à apaiser les craintes d'une récession mondiale.
Les indicateurs commencent à refléter l’impact de la réduction de l’activité liée à la pandémie de coronavirus.
Les inscriptions au chômage ont augmenté de 70000 à 281,000 la semaine dernière, leur niveau le plus élevé depuis début septembre 2,017, et les économistes s’attendent à une forte aggravation dans les prochaines semaines ?.
0 Commentaire