Les bourses américaines ont ouvert en baisse ce vendredi, les valeurs technologiques et de croissance souffrant de la remontée des rendements obligataires.
Le S&P 500 affiche un repli de -0,2% et le Nasdaq 100 de -0,4%.
Au cours de la semaine, le Dow a perdu 0,8%, le S&P 500 a baissé de 1,5% et le Nasdaq 100 a chuté de 2%.
L'enchère peu fructueuse des bons du Trésor américain jeudi à l'ouverture de la séance, a eu un impact négatif sur le marché des actions en faisant augmenter les taux d'intérêt.
Vendredi, le taux des Treasuries à dix ans a progressé de deux points de base pour atteindre 3,7%.
Wall street recule, plombée par la résurgence des craintes sur les taux d'intérêt
Les déclarations agressives des responsables de la Réserve fédérale ont réduit les attentes quant à une possible réduction des taux d'intérêt.
La tension sur le marché du travail est un défi pour les marchés financiers et la Fed, qui ont réaffirmé cette semaine que les taux d'intérêt augmenteraient pour contrôler l'inflation.
Du côté des valeurs, Yelp, bondit de 7,6% en avant-bourse.
La société technologique prévoit un chiffre d'affaires de 1,29 à 1,31 milliard de dollars en 2023, ce qui dépasse les attentes des analystes de 1,29 milliard de dollars.
En 2022, Yelp a enregistré un chiffre d'affaires de 1,2 milliard de dollars.
Cloudflare prend 8,2% suite à l'annonce d'une baisse des pertes pour le dernier trimestre et à la prévision d'un chiffre d'affaires d'au moins 1,33 milliard de dollars en 2023.
Paypal est en hausse de 1,1% suite à la publication de résultats en hausse pour le dernier trimestre.
A l'inverse, Lyft a subi une chute de plus de 30% suite à des résultats trimestriels décevants.
Le service de taxi américain a vu ses pertes augmenter au cours du dernier trimestre, ce qui a entraîné la baisse de recommandation de nombreux analystes, y compris ceux de JPMorgan.
Expedia a également vu ses actions baisser de 7% après avoir annoncé des bénéfices et des revenus inférieurs aux attentes.
News Corp perd également 2,9% dans les échanges électroniques, car la société propriétaire du Wall Street Journal prévoit de réduire ses effectifs de 5%.
Dans l'actualité économique, l'indice de confiance des consommateurs sera publié aux États-Unis ce jour.
Le CAC40 consolide de -1% et affiche un repli hebdo d'environ -1%
La Bourse de Paris a annulé la hausse de la veille en raison des inquiétudes des investisseurs quant à une prolongation du cycle de resserrement monétaire des banques centrales.
Le fait que le Royaume-Uni a évité de justesse une récession au dernier trimestre montre la résistance des économies aux récents taux d'intérêt, une aubaine pour les autorités monétaires.
La Banque de Suède et celle du Mexique ont augmenté leurs taux d'intérêt jeudi, tandis que la banque centrale russe a maintenu son taux directeur principal à 7,5% vendredi, tout en prévenant qu'elle pourrait resserrer l'offre d'argent lors de ses prochaines réunions.
Le moral du marché a été également affecté par les déclarations de Thomas Barkin, le président de la Réserve fédérale de Richmond, qui renforcent le message déjà "hawkish" de plusieurs de ses collègues.
Il a signalé que la banque centrale américaine devra continuer à resserrer sa politique monétaire pour faire baisser l'inflation, qu'il considère comme freinée par la baisse des prix de certains biens.
À mi-séance, le CAC 40 baisse d'environ 1,20% à 7100 points, avec un volume d'affaires relativement important de 1,18 milliard d'euros.
Sur la semaine, le CAC 40 est en passe de perdre près de 1%.
Du côté des valeurs STMicroelectronics chute de -2,7% et Worldline de -4,2%.
De même pour les valeurs du luxe, avec Kering perdant 3,4%, Hermès 2,6% et LVMH 1,8%.
A l'inverse, Thales (+2,9%) et Total Energies (+3,3%) ont le plus progressé.
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