Wall Street a clôturé dans le rouge, alors que les espoirs de relance avant l'élection s'évanouissent.
Le secrétaire au Trésor, Mnuchin, a déclaré qu'il serait difficile de faire approuver un accord avant les élections, ajoutant que les deux parties étaient encore éloignées sur certaines questions.
Toutefois, il a également noté que les deux parties font des progrès dans certains domaines.
Pendant ce temps, un porte-parole de la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, a déclaré qu'elle et Mnuchin avaient eu une discussion "productive" plus tôt dans la journée.
Wall street termine dans le rouge malgré Goldman Sachs
Du côté des entreprises, Goldman Sachs a déclaré des bénéfices trimestriels qui dépassent largement les estimations, tandis que les revenus de la Bank of America n'ont pas répondu aux attentes.
En effet, Goldman Sachs a déclaré un bénéfice par action (BPA) de 9,68 $ pour le troisième trimestre de l'année, bien au-dessus des 5,57 $ anticipés par consensus, Wells Fargo a également présenté ses chiffres ce mercredi.
Les revenus sont en hausse de près de 30% à 10 780 millions de dollars, au-dessus des 9,4 milliards prévus.
Son bénéfice net est de 3 620 millions de dollars.
Bank of America a quant à elle réduit ses revenus du troisième trimestre de 10,8%, atteignant un chiffre d'affaires de 20,340 millions de dollars, alors que le consensus du marché prévoyait que s'ils étaient à 20,800 millions.
Malgré la baisse des ventes, elle a réussi à augmenter son bénéfice par action (BPA) à 0,51 $ contre 0,49 $ attendu par les experts.
Wells Fargo a réalisé un bénéfice inférieur aux attentes (1720 millions de dollars, soit 42 cents par action).
A la clôture, le Dow Jones a chuté de 166 points, soit 0,6 %, à 28514, le S§P 500 a perdu 23 points, soit 0,7 %, pour s'établir à 3489 et enfin le nasdaq a chuté de 95 points ou 0,8 %, à 11769.
En Europe, les marchés ont clôturé en ordre dispersé mercredi, perturbés par l'aggravation de la situation sanitaire et les restrictions imposées par les dirigeants, à l'instar de celles du président français qui a révélé de nouvelles mesures ce mercredi soir, avec un couvre feu instauré dès samedi 0h de 21h à 6h pour au minimum 6 semaines en IDF et à Grenoble, Lille, Lyon, Aix-Marseille, Montpellier, Rouen, Saint-Etienne et Toulouse.
De plus, alors que les inquiétudes s'accumulent sur l'évolution de la conjoncture sanitaire, imposant aux pouvoirs publics d'accélérer les mesures contraignantes.
L'Union Européenne vit déjà depuis quelques semaines au rythme des annonces de restrictions, de l'allemagne à l'espagne en passant par le royaume uni et l'italie.
Les indices boursiers ne glissent toutefois pas à l'excès, la situation sanitaire étant beaucoup moins critique que lors de la première vague, et les conséquences économiques moins graves.
La timide hausse observée à l'ouverture sur le vieux continent a aussi pâti de l'impasse des discussions sur la relance aux etats-unis, du peu d'avancées dans les échanges sur le brexit et des déceptions sur de potentiels vaccins contre la pandémie du coronavirus.
A la clôture, la bourse de paris a lâché 0,12% à 4941,66points.
Plus forte hausse du cac 40, renault a gagné 3,46 %, alors que peugeot avançait de 1,30 % et Arcelormittal a pris 2,60 %.
Pires performances de l'indice, airbus a perdu 2,40 % et worldline 2,35 %.
Le compartiment du luxe, poids lourd de la cote parisienne, a tiré l'indice vedette vers le bas.
Lvmh, dont les résultats trimestriels sont attendus ce jeudi, a baissé de 1,09 % et kering de 1,56 %, Hermès a cédé 0,62 %.
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