Bourse : wall street dans le rouge malgré une inflation us plus faible que prévu

Les marchés boursiers affichent des fluctuations notables ce mercredi, avec le S&P 500 enregistrant une baisse de 0,3 % après avoir initialement affiché des gains.

Le Dow Jones a subi une chute plus marquée, perdant environ 330 points.

En revanche, le Cac 40 à Paris a réussi à s'octroyer une légère progression de 0,3 %, atteignant 7965 points.

Le Nasdaq, quant à lui, a réduit ses gains à seulement 0,1 %, les inquiétudes concernant les politiques commerciales ayant éclipsé l'optimisme suscité par un rapport sur l'indice des prix à la consommation plus faible que prévu.

Tensions commerciales et droits de douane

Les marchés ont été particulièrement sensibles à l'entrée en vigueur des droits de douane américains de 25 % sur les importations d'acier et d'aluminium en provenance de pays tels que le Canada, l'Australie et les États membres de l'Union européenne.

Cette décision a incité l'UE à annoncer des taxes de rétorsion sur des marchandises américaines d'une valeur de 26 milliards d'euros, qui entreront en vigueur en avril.

De son côté, le Canada a également prévu des droits de douane compensatoires d'une valeur de 29,8 milliards de dollars, qui prendront effet dès demain.

Bien que l'inflation globale et l'inflation de base aient été inférieures aux prévisions, rassurant ainsi les investisseurs sur la poursuite de la désinflation, l'impact des droits de douane sur l'économie n'est pas encore perceptible, et une remontée de l'inflation pourrait survenir dans les mois à venir.

Les secteurs de la consommation de base, de la santé et des services publics ont sous-performé, tandis que le secteur technologique, bien qu'ayant réduit ses gains, est resté dans le vert.

En Europe, le Cac 40 a affiché une progression marginale après un rebond significatif, soutenu par l'espoir d'un cessez-le-feu entre l'Ukraine et la Russie, ainsi que par des indicateurs américains encourageants sur l'inflation.

Les prix à la consommation ont augmenté de 2,8 % en février, avec une hausse de 3,1 % hors alimentation et énergie, des chiffres qui sont en ralentissement et inférieurs aux anticipations de Bloomberg.

Sur le plan géopolitique, une rencontre cruciale entre diplomates américains et ukrainiens a eu lieu en Arabie saoudite, marquant une avancée significative vers la fin du conflit, trois ans après l'invasion russe de l'Ukraine.

Kiev a exprimé son soutien à une proposition américaine de cessez-le-feu de 30 jours avec Moscou.

En réponse, Washington a accepté de lever certaines restrictions sur l'aide militaire et l'échange de renseignements.

La balle est désormais dans le camp du Kremlin, qui a indiqué attendre des informations officielles de Washington concernant les modalités de cette trêve.

Un appel téléphonique entre les présidents américain et russe pourrait avoir lieu dans un avenir proche, selon le porte-parole russe.

Ken Wong, spécialiste des portefeuilles d'actions asiatiques chez Eastspring Investments, a déclaré : « Tout apaisement de ce brouhaha géopolitique est une bonne chose pour les marchés actuellement.

» Du côté des entreprises françaises, Wendel a placé 30,3 millions d'actions de Bureau Veritas à un prix de 27,25 euros l'unité, représentant une décote de 5,3 % par rapport au niveau de clôture de 28,80 euros.

Cette opération a entraîné une baisse de 2 % de l'action de Bureau Veritas.

En revanche, Clariane a vu son statut relevé par les analystes de BNP Paribas Exane, passant de « neutre » à « surperformance », ce qui a propulsé son action à une hausse de 13 %.