Wall Street a ouvert en hausse pour sa première séance de la semaine et après quatre semaines de baisses.

Les investisseurs restent préoccupés par l'impact des droits de douane sur l'inflation et la croissance économique, oscillant entre espoir et inquiétude face aux annonces tarifaires.
Concernant les tarifs douaniers, des rapports indiquent que le président Trump pourrait adopter une approche plus ciblée, se concentrant sur les pays avec des excédents commerciaux importants.
Les marchés ont été instables cette année, réagissant aux annonces tarifaires.
Trump a fixé au 2 avril une nouvelle date limite pour l'imposition de droits de douane.
Lors d'une réunion à Pékin, le Premier ministre chinois Li Qiang a appelé à privilégier le dialogue et la coopération avec les États-Unis, soulignant l'importance d'une relation stable et durable.
Des dirigeants d'entreprises américaines ont également participé à cette rencontre.
Wall Street ouvre dans le vert en raison d'une approche douanière plus mesurée des Etats-Unis
La Bourse de New York a ouvert en forte hausse ce lundi, les investisseurs affichant un optimisme prudent quant à la prochaine série de tarifs douaniers américains, prévue pour entrer en vigueur le 2 avril.
Selon des sources médiatiques, ces nouveaux droits de douane pourraient être plus ciblés et moins sévères que ce qui avait été initialement envisagé par l'administration Trump.
Cette perspective a contribué à un regain de confiance sur les marchés, avec tous les secteurs affichant des gains, notamment la consommation discrétionnaire, la technologie et les services de communication.
Les premiers échanges ont vu l'indice Dow Jones progresser de 0,80%, atteignant 42 324 points, tandis que le S&P 500, plus large, a gagné 1,10% pour atteindre 5 729 points.
Le Nasdaq Composite a enregistré une hausse de 1,50%, s'établissant à 18 050 points.
Ce sentiment positif a été renforcé par des informations selon lesquelles l'administration américaine pourrait exclure certains droits de douane sectoriels, apaisant ainsi les craintes d'une guerre commerciale à grande échelle.
Malgré cette embellie, les analystes demeurent prudents après un mois de forte volatilité sur les marchés boursiers, les obligations et les devises, en grande partie en raison des incertitudes liées à la politique commerciale du gouvernement américain.
La flexibilité récemment évoquée par le président Trump concernant les tarifs douaniers a suscité des espoirs, mais les investisseurs restent sur leurs gardes.
Dans le secteur technologique, des géants comme Tesla ont vu leurs actions grimper de plus de 5%.
D'autres grandes entreprises, telles qu'Apple (+0,4%), Microsoft (+0,5%), Nvidia (+2,3%), Amazon (+2,3%), Meta (+3,5%) et Alphabet (+1,4%), ont également enregistré des hausses significatives.
En revanche, Super Micro Computer a perdu 2,5% après que Goldman Sachs a abaissé sa recommandation de "achat" à "neutre".
Enfin, La société 23andme a subi une chute de 42 % de sa valeur après avoir annoncé une procédure de faillite volontaire, tandis que The AZEK a vu ses actions bondir de 20 % suite à son rachat par James Hardie Industries pour environ 8,75 milliards de dollars.
Des mouvements contrastés en Europe
En Europe, les marchés ont effacé leurs gains initiaux et se sont stabilisés après deux séances consécutives de pertes.
Le CAC 40, le Stoxx 50 et le Stoxx 600 ont oscillé autour de la ligne de démarcation.
Bayer a connu une chute de 7% après qu'un jury de Géorgie a ordonné à l'entreprise de verser 2,1 milliards de dollars de dommages et intérêts en raison d'allégations selon lesquelles son désherbant Roundup aurait causé le cancer.
JD Sports a également enregistré une baisse de près de 5% suite à une révision à la baisse de ses prévisions avant la publication de ses résultats annuels.
À l'inverse, l'entreprise suédoise de défense Saab a bondi de 6,3% après qu'UBS a relevé sa recommandation à "acheter", citant un positionnement solide dans un contexte d'augmentation des dépenses de défense.
Le secteur des voyages et des loisirs a également progressé, soutenu par la réouverture de l'aéroport londonien d'Heathrow après des perturbations causées par un incendie.
En France, l'action de Vivendi a progressé de 1% pour atteindre 2,79 euros, suite à l'annonce de la réduction de sa participation dans Telecom Italia (TIM) de 23,8% à 18,4%.
Cette décision confirme la volonté du groupe de se désengager de l'opérateur italien, le directeur général Arnaud de Puyfontaine ayant précédemment déclaré que cet investissement n'était plus considéré comme stratégique.
Parallèlement, l'action de Thales a augmenté de 3,40% pour atteindre 248 euros, soutenue par un relèvement de recommandation d'UBS, qui a changé son avis de "Neutre" à "Acheter" et a ajusté son objectif de cours de 160 à 330 euros.
UBS estime que Thales est bien positionné pour bénéficier d'un supercycle dans le secteur de la défense, en raison de son exposition aux systèmes électroniques et aux communications intégrées.
Sur le plan macroéconomique, les indices des directeurs d'achat (PMI) en France ont montré un recul de l'activité du secteur privé pour le septième mois consécutif en mars, bien que ce repli soit moins prononcé qu'en février.
Le PMI Composite est passé de 45,1 à 47, indiquant une contraction moins marquée.
En Allemagne, le PMI manufacturier a atteint 48,3, dépassant les attentes, tandis que le PMI des services a légèrement baissé à 50,2.
Dans la zone euro, le PMI manufacturier s'est établi à 48,7, tandis que le PMI des services a été de 50,4.
Ces chiffres suggèrent une dynamique économique mitigée, avec des signes de ralentissement dans certains secteurs.
Les indices PMI américains pour mars seront publiés plus tard dans la journée, et les investisseurs attendent également des données macroéconomiques clés cette semaine, notamment sur les prix des dépenses de consommation personnelle (PCE), qui seront scrutées pour déterminer l'orientation future des marchés.
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