Les trois principaux indices boursiers américains sont passés de leurs niveaux records pour clôturer dans le rouge lundi, les préoccupations croissantes concernant le coronavirus et la lenteur dans le déploiement des vaccins ayant contrebalancé les perspectives d'une amélioration de la conjoncture économique pour 2021.
La défiance des investisseurs est aussi rattachée à la situation politique à l'orée de deux élections sénatoriales clés en géorgie.
En effet, les inquiétudes concernant l'issue du second tour des élections en Géorgie ont pesé sur le marché, car la possibilité d'une vague bleue, où les démocrates prennent le contrôle des deux chambres, pourrait entraîner une plus grande réglementation des grandes entreprises technologiques.
Du côté des valeurs, Boeing et Coca-Cola ont été délaissés, avec des baisses respectives de 5,4 % et 3,7 %.
L'indice Dow Jones, qui a en outre souffert du net repli de Boeing, a baissé de -1,25%, soit 382,59 points à 30223,89 après un record à 30674.
Le S&P-500, plus large, a baissé de 55,42 points, soit 1,48%, à 3700,65.
Il a touché dans les premiers échanges un sommet historique à 3769,99.
Le Nasdaq Composite a chuté de son côté de -1,47%, soit 189,84 points à 12698,45 points.
Il s'agit de la plus forte baisse en pourcentage depuis le 28 octobre pour le Dow et le S&P et depuis le 9 décembre pour le Nasdaq.
Les marchés européens refroidis par Wall Street et la crise sanitaire
Les marchés européens ont clôturé sur une note optimiste mais sous leurs sommets du jour lundi, mais l'élan s'est essoufflé dans l'après-midi, la possibilité d'un durcissement du confinement dans de nombreux pays comme le Royaume-Uni et la première économie de la zone euro ayant fini par prendre le dessus sur l'espoir des opérateurs dans le redémarrage de l'économie anticipée pour 2021.
En effet, la première économie de la zone euro a prolongé son confinement jusqu'au 31 janvier, alors que l'écosse a introduit un confinement national similaire à celui du mois de mars.
Boris johnson le premier ministre britannique a informé qu'il pourrait devoir imposer des contraintes plus rigoureuses à mesure que les cas du coronavirus se multiplient.
De plus les investisseurs s'interrogent de l'impact des nouvelles mesures restrictives sur l'économie de l'union européenne.
Dans ce contexte, le marché parisien a débuté l'année 2021 sur une note optimiste, mais l'appréciation du cac 40 a été quelque peu freinée par les craintes de tensions inflationnistes de l'autre côté de l'atlantique.
Ainsi, l'indice vedette de la bourse de paris limite son avance à 0,68% soit +37,55 points en clôture à 5588 points après avoir pris jusqu'à 1,89%.
L'indice eurostoxx 50 a clôturé sur une hausse de 0,33%, le ftseurofirst 300 de 0,79% et le stoxx 600 de 0,67%.
A Londres, le FTSE 100 a été poussé par les actions pharmaceutiques et les titres du secteur des métaux de base et termine la séance en forte hausse de +1,72%, à l'inverse, à Francfort, le dax a pu difficilement conserver sa place en territoire positif pour clôturer en hausse timide de +0,06%, alors qu'en milieu de matinée, ce dernier gagnait 1,69%.
Pendant la fermeture des marchés sur le vieux continent, la bourse de new york, qui a inscrit des records en début de séance avant de passer sur une note baissière, creusait nettement ses pertes, l'indice phare de la bourse de new york cédait -1,7%, le standard & poor's 500 -1,6% et l'indice des valeurs technologiques -1,4%.
Sur le front des valeurss, Lvmh a débuté l'année avec un nouveau niveau encore inégalé à 518,30 euros.
Idem pour dassault systèmes et schneider electric qui ont atteint respectivement 169,30 euros et 122,45 euros pendant la séance.
Les actions liées à la technologie ont été particulièrement recherchées à l'issue d'une note positive de citi sur le secteur, qui se montre néanmoins sélectif après plusieurs années consécutives de surperformance du compartiment.
Worldline en hausse de +1,69% figure parmi les sélections du broker en 2021, il est également redevenu acheteur d'atos qui clôture en hausse de +1,79%.
A l'inverse, le titre lagardère termine en forte baise de -4,98% après avoir obtenu un prêt garanti par l'état (pge) de 465 millions d'euros, la société a mis en difficulté par la pandémie et des difficultés de gouvernance.
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