Bourse : wall street enregistre son meilleur trimestre depuis 1987, l`europe termine en ordre dispersé

Wall Street a clôturé dans le vert mardi pour enregistrer sa meilleure performance trimestrielle depuis 1987, alors que les actions technologiques ont poussé à la hausse.

Du côté des entreprises, l' indice Philadelphia Semiconductor a augmenté de plus de 2% après les bons résultats présentés par Micron Technology, qui ont eu un effet positif sur d'autres grandes entreprises du secteur comme Intel .

Le titre Micron a bondi de 4 % après que la société ait réalisé des bénéfices supérieurs aux prévisions.

De plus, Tesla a rebondi de 7% et a établi un nouveau record à 1 087 $, donnant à la société fondée par Elon Musk une capitalisation boursière de 200 milliards de dollars .

Et tout cela malgré les déclarations du président de la Fed, Jerome Powell.

" La reprise de l'économie est extrêmement incertaine et dépendra largement de notre succès à contenir le virus.

Une reprise complète est peu probable tant que les gens n'auront pas confiance", a-t-il déclaré, lors de sa comparution devant le Comité des services financiers de la Chambre des représentants.

"La reprise dépendra également des mesures politiques prises à tous les niveaux de gouvernement pour fournir de l'aide et soutenir la reprise aussi longtemps qu'il le faudra ", a ajouté le banquier central le plus puissant du monde.

En ce qui concerne le COVID, la moyenne des cas quotidiens sur 7 jours a dépassé les 40 000 pour la première fois depuis le début de la pandémie.

Le Dow Jones a clôturé en hausse de 216 points, soit 0,8 %, pour atteindre 25 812.

Le S§P 500 a progressé de 47 points ou 1,5% à 3100.

Le nasdaq a gagné 185 points, soit 1,9 %, pour atteindre 10 059 points.

Au cours du mois, le Dow Jones a augmenté de 0,7 %, le S§P 500 de 0,9 % et le nasdaq de 5,2 %.

Les marchés européens ont fini en ordre dispersé, à l'issue d'une séance, la dernière du semestre, assez calme, où les bons indicateurs n'ont pas pris le dessus sur les inquiétudes sanitaires.

La bourse de paris clôture cette dernière séance du mois de juin en légère baisse : -0,19%, à 4935,99 points, pour le Cac 40 qui achève le trimestre sur un gain de 12% après avoir dégringolé de 26% sur les trois premiers mois de l’année.

l’indice reste perdant de 17% depuis le début de l’année.

Sur le front des valeurs, le compartiment du pétrole et du gaz a été affecté par le recul du cours du baril mais aussi par l'annonce de 22 milliards de dollars de dépréciations par le britannique Royal Dutch Shell.

Ce dernier enregistre une progression de 12,59% sur l'ensemble du deuxième trimestre, sa meilleure performance depuis le les trois premiers mois 2015, après un déclin de 23% sur janvier-mars.

Les marchés financiers mondiaux sont toujours sous pression.

Les investisseurs sont presque tous les jours "bombardés" de mises à jour sur la propagation du coronavirus.

La situation semble particulièrement inquiétante aux Etats-Unis où les nouveaux cas de Covid-19 sont en augmentation dans au moins 36 États.

Les indices européens se montrent plus prudents : le FTSE 100 a perdu 0,90 %, tandis que d'autres indices ont terminé la session près de l'équilibre.

Le DAX a été relativement performant et a progressé de 0,64 %.

L'indice eurostoxx 50 a pris 0,06%, le ftseurofirst 300 0,2% et le stoxx 600 0,13%.

Ce rebond s'explique par le redémarrage progressif et encore partielle de l'activité suite au choc provoqué en mars par le confinement à grande échelle.

Toutefois, l'incertitude sur l'évolution de la pandémie continue de préoccuper les traders même s'ils restent sensibles à tout signe d'amélioration de la situation.

Parallèlement, les traders continuent de surveiller l'évolution des tensions sino-américaines, alimentées encore mardi par l'adoption à la capitale chinoise de la nouvelle "loi sur la sécurité nationale" à hong kong.

Selon une nouvelle enquête de reuters autour de gérants, les fonds mondiaux ont recommandé d'augmenter la part des obligations dans les portefeuilles en juin pour la porter à son plus haut niveau depuis début 2012, aux dépens des actions, dont le poids est revenu au plus bas depuis plus de trois ans et demi.