Bourse : wall street enregistre un nouveau record, malgré le chaos au capitole

L'indice Dow Jones évoluait à un niveau record mercredi en séance, gagnant 2%, après que le vice-président Mike Pence a indiqué qu'il ne s'opposerait pas à la certification de la victoire du démocrate Joe Biden.

Wall street impactée par des troubles au Capitole à Washington

Le Dow Jones a clôturé la séance à des niveaux records, les investisseurs recherchant les valeurs cycliques sensibles à l'économie, dans la perspective qu'un grand nombre de démocrates obtiennent le contrôle total du Congrès et de la Maison Blanche, ce qui conduirait à une plus grande stimulation fiscale à court terme.

Les valeurs financières ont également fait partis des plus fortes hausses, avec une progression de plus de 6% pour Goldman Sachs et de plus de 5% pour JPMorgan Chase.

Cependant, l'indice a reculé par rapport à ses plus hauts de la journée, suite aux violentes protestations qui ont eu lieu mercredi lors du décompte des votes électoraux et l'invasion du Capitole à Washington par des manifestants.

A la clôture le Dow Jones a progressé de 437,8 points, soit 1,44%, à 30829,40 après un plus haut historique à 31022,65.

Le Standard & Poor's 500, plus large, a gagné 21,28 points, soit 0,57%, à 3748,14 après être monté à 3783,04.

Quant au Nasdaq Composite , il a reculé de 78,17 points, soit 0,61%, à 12740,79.

La Fed s'engage à agir pour soutenir l'économie américaine

La Réserve fédérale a réitéré son engagement à utiliser toute sa gamme d'outils pour soutenir l'économie américaine, alors que l'incertitude entourant les perspectives économiques reste élevée, comme le montre le compte-rendu de la réunion politique des 15 et 16 décembre.

Dans ce contexte, les membres de la Fed ont cherché à rassurer les acteurs du marché en leur indiquant qu'ils seraient prévenus suffisamment à l'avance.

Les membres de la Fed ont convenu que la trajectoire de l'économie dépendrait considérablement de l'évolution du virus et que la crise sanitaire en cours continuerait de peser sur l'activité économique, l'emploi et l'inflation à court terme.

De plus, la banque centrale américaine a noté qu'avec l'aggravation de la pandémie aux Etats-Unis, la reprise économique ralentirait probablement dans les mois à venir.