Wall Street est attendue en forte baisse et les bourses européennes chutent à mi-séance lundi, la guerre des prix sur le marché du pétrole déclarée par l'Arabie saoudite venant s'ajouter aux multiples risques économiques et financiers liés à l'épidémie mondiale de coronavirus, qui continuent de précipiter les investisseurs sur les actifs refuges.
Les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais signalent une ouverture en repli de près de 5%.
La bourse de paris s'écroulait lundi matin (-7,20%), dans le sillage des autres places financières mondiales inquiètes du décrochage des cours du pétrole et des effets économiques de l'épidémie de coronavirus.
A 10H02, l'indice CAC 40 chutait de 369 points à 4,769,31 points.
Vendredi, il a avait plongé de 4,14%.
A Londres, le FTSE 100 cède 6,61% et à Francfort, le Dax recule de 6,84%.
L'indice EuroStoxx 50 est en baisse de 7,07%, le FTSEurofirst 300 de 6,56% et le Stoxx 600 de 6,39%.
Pour ce dernier comme pour le CAC 40, il s'agit de la plus forte baisse sur une séance depuis le 24 juin 2016, au lendemain du vote des Britanniques en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.
L'indice parisien évolue au plus bas depuis janvier 2019 et accuse désormais un repli de plus de 20% depuis son plus haut de février, la définition du "bear market" (marché baissier).
La bourse de Milan perd quant à elle 10,17% au lendemain de l'annonce de mesures d'isolement de plusieurs régions, dont la Lombardie, pour tenter de freiner la propagation de l'épidémie de coronavirus qui a déjà fait plus de 350 morts dans le pays.
Les actions britanniques plongent en raison de l'effondrement des prix du pétrole et des craintes liées aux coronovirus
Le FTSE 100 a chuté de plus de 8 % pour atteindre son plus bas niveau en trois ans et demi, à 5828, lundi, prolongeant ainsi les pertes de la session précédente, alors que les prix du pétrole ont chuté après que l'Arabie saoudite ait réduit ses prix et promis de porter sa production de pétrole à plus de 10 millions de barils par jour après que la Russie, alliée de l'OPEP, ait rejeté les réductions de production.
De plus, les inquiétudes concernant l'épidémie de coronavirus ont poussé le gouvernement britannique à convoquer une réunion d'urgence plus tard dans la journée pour discuter de mesures supplémentaires pour lutter contre la propagation.
En attendant, le Chancelier de l'Echiquier britannique dévoilera le budget 2020 du gouvernement plus tard dans la semaine.
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