Wall Street devrait ouvrir en territoire positif mercredi et pourrait reprendre une partie du terrain perdu la veille mais les bourses européennes reculent à mi-séance, le sentiment de marché restant dominé par la crainte de voir la levée progressive des mesures de confinement en Europe et aux Etats-Unis conduire à une résurgence de l'épidémie de coronavirus.
Les indices européens évoluent dans le rouge
Les principales bourses européennes sont en net repli mercredi dans le sillage des marchés asiatiques et après les mauvais indicateurs économiques en Europe.
En effet, les statistiques européennes continuent d'illustrer l'ampleur du choc économique en cours, avec une contraction de 2% du produit intérieur brut britannique au premier trimestre, chute de 11,3% de la production industrielle de la zone euro en mars.
La bourse de paris demeurait en phase de consolidation mercredi à la mi-journée, attendant le discours du patron de la banque centrale américaine et surveillant comme le lait sur le feu l'impact des déconfinements en cours.
A 13H40, l'indice CAC 40 perdait 74,44 points à 4,398,06 points.
La veille, il avait fini en légère baisse (-0,39%).
À Londres, le FTSE 100 cède 1,02% et à Francfort, le Dax recule de 1,47%.
L'indice eurostoxx 50 est en baisse de 1,39%, le FTSEurofirst 300 de 1,27% et le Stoxx 600 de 1,21%.
L'indice de volatilité de l'eurostoxx 50, lui, remonte de 10,09%.
Sur le front des valeurs, le secteur bancaire (-2,12%) souffre en outre de la multiplication des mauvais résultats financiers , Commerzbank perd ainsi 5,16% et ABN Amro 7,61% après leurs publications trimestrielles, tandis que Deutsche Bank abandonne 3,87% après sa décision de priver ses principaux dirigeants d'un mois de rémunération fixe afin de réduire les coûts.
EssilorLuxottica: Bruxelles rendra d'ici au 13 août sa décision sur le rachat de GrandVision
La Commission européenne a fixé au 13 août la date-limite concernant sa décision sur le projet de rachat du groupe néerlandais d'optique GrandVision par EssilorLuxottica pour 7,2 milliards d'euros, selon un document de l'exécutif européen.
Bruxelles, qui s'était inquiétée en février de possibles hausses de prix et d'un moindre choix pour les consommateurs après l'opération, avait interrompu le 7 avril son enquête appronfondie en attendant de nouvelles informations de la part d'EssilorLuxottica.
Les entreprises concernées par des opérations de fusion-acquisitions en cours ont obtenu plus de temps pour répondre aux demandes d'informations supplémentaires de la Commission européenne en raison de l'épidémie de coronavirus.
Wall Street est attendue en hausse avant la FED
Les marchés américains se préparent à ouvrir mercredi en hausse, à l'inverse des marchés asiatiques et Européens, pour une séance maigre en nouvelles précisions macroéconomiques, les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais signalent une ouverture en hausse de 0,5% à 0,7%.
Mardi, le Dow Jones a cédé 1,89%, le Standard'Poor's 500 2,05% et le nasdaq composite 1,86% après avoir piqué du nez en fin de séance en réaction aux déclarations de plusieurs responsables de la politique de santé américaine sur les risques liés au "déconfinement".
Sur le front des sociétés à Wall street, BLACKROCK a annoncé mardi soir que le prix de l'offre de vente de la participation de 22,4% de PNC Financial Services PNC.
N était fixé à 420 dollars par action et qu'il lui rachèterait lui-même 2,7 millions de titres à PNC au prix unitaire de 414,96 dollars.
L'action BlackRock a fini mardi à 454,44 dollars.
AMAZON, va prolonger la fermeture de ses entrepôts en France jusqu'au 18 mai inclus, a annoncé mercredi le géant américain du commerce en ligne.
Cet après midi, tous les regards vont se tourner vers les déclarations de Jerome Powell: le président de la réserve fédérale américaine (Fed) qui interviendra à 13H00 GMT dans le cadre d'une conférence à l'Institut Petersen.
La banque centrale américaine "a les mains libres pour acheter massivement la dette américaine.
Jerome Powell devrait confirmer cet objectif aujourd'hui, ce qui sera un facteur rassurant pour les investisseurs, mais ne viendra certainement pas alimenter le débat sur la perspective de taux d'intérêts négatifs aux Etats-Unis réclamés par Donald Trump", estime Franklin Pichard, directeur général de Kiplink Finance.
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